Je cours.

Comme à mon habitude, dès que les gouttes de rosé sont apparues sur l'herbe fraîche Canadienne, je me lève pour chasser. Je m'étire soigneusement, et je baille, laissant apparaître mes belles dents d'une blancheur immaculée. Je décide de manger un ou deux poissons. J'ai trop faim. Je vais donc à coté d'un lac, que j'aime beaucoup. Je me positionne correctement. Et j'attends de voir un poisson passé. La matinée et douce, ce qui me plaît bien. Mais bizarrement, je sens le vent qui souffle du mistral dans ma fourrure de flamme. C'est pour le moins étrange, il n'est pas sensé y avoir de vent le matin... Bref. Je me secoue la tête, comme dans un sommeil éveiller. Je surveille donc la rivière. J'aime bien la rivière, le matin, tu vois de belle couleur qui apparaisse. Le soleil jaune, dépassais de rose, orange et mauve. Et le l'écho du bleu de la rivière qui résonne sur le lac. C'est magnifique. D'ailleurs, je ne sais pas si c'est une rivière ou un lac... Ça à peu d'importance ! Je suis ici, à coté de l'eau, donc voilà.
Je vois devant moi les poissons qui me nargue, trop lent que je suis encore pour les rattrapés. Quand d'un coup, je vois un poisson qui a l'audace de s'arrêter à coté de moi. Je saisis ma chance et saute, les pattes avant droit vers cette petite carpe. Et je m’engouffre dans l'eau glacial du matin. J'ai l'habitude, ne vous inquiétez pas. C'est juste que là, la carpe a décidé de me largué. Et je l'ai attrapé assez mal et m'a sauter au visage. J'ai de la chance ce matin. Triple claque de carpe. Et quoi d'autre après ? Bon je ne m'énerve pas. C'est pas le moment.
Je vais donc dans la forêt, qui pourtant est assez rare. Je trouve quelque lapin, que j'ai mis du temps à choper, parce qu'évidement, ils se cachent dans leur trou, et quelque myrtille. D'ailleurs, je vais me rincés dans la rivière pour pas paraître ridicule si quelqu'un me vois comme ça. Je retourne donc au bord de l'eau, après mon festin, et en profite pour boire un peut.
Bizarrement, il n'y a personne ce matin. A part les lapins que j'ai engloutis. Le vent souffle. Le vent souffle d'odeur ocre et vive de la pluie. Mais pas de nuage. Rien. Étrange journée que voici.
Je zig zag entre les arbres des forêts de Taïga. Je m’ennuies... Il n'y a rien ! C'est ennuyant...
Je décide de m'arrêter. Je suis fatigué de chercher quelque chose qui d'ailleurs, je ne sais pas ce que je cherche. Alors je m'allonge sur l'herbe fraîche et douce, encore mouiller par la pluie. Et je pense. Seul. Je pense à ma vie, à ma mort. A celle de mes proches... A force de penser, je finis par bailler. Je n'entends rien. Rien qui ne puisse exister. Même pas de gazouillis d'oiseau... Je m'ennuies... Je...

Et c'est le noir.

Je rouvre les yeux comme à chaque fois dans mon petit monde. Mon petit monde à moi. Mon rêve quoi. Je vois ma cabane, juste derrière moi. C'est de là que je rentre pour aller dans mes rêves. Et devant moi, je vois ma petite île. Je vais donc à la nage dessus. Arrivais là-bas, sur mon île à peine plus grande qu'un petit salon standard, je m'allonge sur l'herbe douce. Je ne sens pas la terre et ses impuretés. Juste l'herbe. J'avais l'impression de m’allonger sur de la soie, douce et confortable. Je regardais un par un mes souvenir, je créais des histoires pour me divertir. C'était amusant de faire ça.
Et puis je m'allongeais. Je contemplais le ciel infinis avec la lune, d'argent lumineux. Je fermais les yeux. Contemplais le noir de la nuit. Et d'un coup... PLOC.
Quelque chose me touche le nez. Quelque chose de désagréable. Froid et humide. Je rouvre les yeux, et je me sens transporter vers ma cabane, comme si je me réveillais de ce rêve, court mais tellement passionnant. Comme à chaque fois d'ailleurs.
J'essaye de retenir cette force invisible qui veut me faire me réveillé mais je ne peux pas. J'entre dans la cabane.

Je relève ma tête, d'un coup. Comme perdu.
J'entends le vide. Rien. Puis, j'entends un bruit fracassant. Comme métallique. Ce bruit envahie tout le ciel, comme un assaut lourd tombant sur la terre. Je reconnus le bruit. Le bruit électrique de la foudre qui tombe sur la terre.

Je cours.

La pluie me mange la fourrure, la chaire, puis les os. Je suis trempé de toute mon âme. Je déteste la pluie. Après je sens le chien mouillé. C'est odeur est répugnante. Quoi qu'il en soit, le tonnerre et la foudre me poursuit. Dans leurs bruits métalliques et flashs lumineux. Je cours dans les flaques d'eaux et de boue, dégoûter par ce mélange. Je bondis de rocher en rocher. Mais tout est contre moi, alors le vent me reverse au sol, sur un rocher. Je me relève rapidement, histoire de ne pas mourir foudroyer sans me préoccuper de la pluie, du vent, et de ma blessure.
J'arrive sur la côte, l'endroit où il y a le plus de recoin où ce cacher quand il pleut.
Je me précipite vers le premier que je vois, et que je connais assez bien. Celui qui ressemble à une grotte, et qui est assez largue à l’intérieure.
Je me mets face à l'entrer de la caverne, accueil par un belle éclaire et son jumeau le tonnerre.
Je respire à toute allure, ruissellent d'eau. Je m'agite un peut histoire que l'eau parte, ce qui fais ébouriffer mes poils. Ma blessure à la patte droite de me fais pas mal. Elle saigne d'accord, mais je n'ai pas mal.

Quand d'un coup, plus aucun bruit à par le vent, la pluie et le tonnerre.

Et j'entends quelqu'un derrière moi, quelqu'un qui respire.

J'entendis une voix, avant que je ne me retourne. Une belle voix, de femelle. Une voix d'ange. Si belle, que je crus que j'étais mort à cause de ma blessure sur le moment. Mes oreilles ce levèrent, curieuses. Et elle me demanda, comme un ange :

- Sale temps, pas vrai ?

Si tu savais... Heureusement que je me suis cachée ici ! Mais je parle à qui au faite...
Je levais ma tête poilu vers le fond de la cave. Entre deux éclaires, je vis la silhouette d'un canidé. Je sentais l'odeur d'un renard. Ah non, d'une renarde. De toute façon la voix me l'avais fait comprendre. Elle me parler amicalement, et elle n'avait l'air d'avoir peur de moi. Bonne nouvelle. Je fis quelque pas vers le fond de la grotte. Seulement trois, pour voir. Elle m'adressa une autre phrase, dans le noir de la grotte.

- C'est dommage, la journée avait si bien commencé. J'espère simplement que cette tempête ne durera pas trop.

J'entendis son écho dans la grotte. Sa belle voix, gracieuse et douce. Non je ne suis pas sous le charme, c'est juste que... J'aime bien sa voix. Oui c'est ça. J'aime bien sa voix. Par contre, elle a raison. La journée avait si bien commencé. J'aurais aimé que cela dure plus longtemps...
Je viens de comprendre un truque là, si il n'y avait personne ce matin à par ces malheureux lapins, c'est tout simplement qu'ils savaient tous qu'il allait pleuvoir ! Ah par moi, comme d'habitude... Bon c'est pas grave, au moins, je suis vivant. J'ai une petite égratignure, mais je suis vivant. J'aurais pus me faire foudroyé, ou carrément de cassé la patte et rester par terre, à mourir lentement. Ou encore me faire écraser par un arbre en feu ! Bref. Je suis vivant. Point final.
Je m'approchais doucement vers le fond de la grotte. Ma vision s'éclaircit un peut dans la peine ombre. Comme tout les l... Canidé. J'avais la tête haute, le cou haut aussi. Je marcher avec un pas assurer. Ah ! Vous avez compris ce qui me trotte dans la tête hein ! Si vous n'avez pas compris, c'est pas grave. Au moins, vous pourrez comprendre très vite.
Je m’avançais doucement dans la peine ombre, sourire en coin. Quand ma vision arriva à s'adapter à la noirceur de la grotte, je vis une renarde. Comme je m'y attendais. Je la regardais un peut plus, la fixant. Son pelage flamme embrassé ma vus, ses pattes fine, toute cette finesse en un être m’épater. Ses pattes sont couleur charbon, ses doigts sont blanc comme la neige. La douce neige du Canada, ce douce et tendre neige. Sa queue aussi et blanche, ainsi que son oreille gauche. Son long museau fin et son oreille droite sont de la même couleur que ses pattes, charbon brûlant. Son corps est fin et élancée. Mais ce qui ma le plus choquer, dans le bon terme hein, ce sont ses yeux. Son œil droit est d'un magnifique bleu ciel, aussi limpide que l'eau de la rivière au matin, et son œil gauche est jaune comme de l'ambre mélangé à de l'or. Il me semble bien, que cette pathologie s’appelle "Vairon". J'aime beaucoup cette pathologie, je la trouve original. Ses yeux billait dans le noir, comme deux lucioles, une or et une ciel. Qui survole des flammes qui s'embrase sur du bois ébène posait soigneusement sur de la neige, encore fraîche. Magnifique. Juste... Magnifique.
Je la fixais dans les yeux, tout en avançant. Mon sourire en coin bien plaçait. Alors je pris ma voix de dragueur la plus chaude possible, coulant comme du miel sur un pauvre papillon. Je m'avançait vers elle m'arrêtant le plus près possible de son museau, et lui dit chaudement :

- Que vois-je que vois-je... Une belle, que dis-je, une Magnifique renarde...

Je passais lentement sur le coté ou elle n'est pas plaquée au mur, collant sur son corps en passant. Puis je m'arrêtais, et la regarder de nouveau dans le yeux.

- Vous êtes tellement... Magnifique... Dommage – à bas non, pas dommage tiens ! Tant mieux plutôt ! – que nous soyons coincée ici pendant un moment...

Je la regardais comme-ci je la dévorais, ce qui était un peut le but.
Faite qu'elle craque, faite qu'elle craque...

Elle dressa ses oreilles vivement et son poil s'hérissa comme une flamme s'embrase. Donc déjà, c'est foutu... Mais après, elle s'écarta assez hostilement de moi, et lança sèchement :

- Comme je le disais, vivement que cette tempête s'arrête.

Elle alla s’allonger près d'une autre parois de la caverne, un peut plus loin que moi. J'avais une tête presque... Niaise. Pire, j'étais niais. Je ne comprenais pas ce qui venais de ce passé. Enfin, un peut. J'écoutais la pluie, forte et ruisselant de tout coté dehors. Un éclaire vient éclairé la renarde, ses yeux brillèrent dans la peine ombre. Elle se tourna vers moi, et me dis avec une voix railleuse.

- Vous faites un bien piètre gentleman. Je crois me rappeler que vous ne vous êtes pas présenté.

Comment ça ? Bien sûre que je suis un bon gentleman ! Nan mais elle se croit pour qui !
Je la regardais avec mon air niais. Puis fermais la bouche, histoire de ne pas paraître stupide si j’avalais une mouche. Elle leva un sourcil, du genre « Et alors mon gars ? Qu'est-ce qu'il y a ? Tu croix être tomber sur une fille qui tombe dans les bras d'un inconnue grâce à un beau sourire ? Bah tu t'es planté ! ». Ça m’insupporter de voir ça. Elle me défiait. Elle me défiait, et j'aime pas quand une femelle me défit. Je n'ai pas peur de perdre, non. C'est juste que... Je trouve que pour une femelle... C'est bizarre. Quoi ? Je fais du sexisme ? Nan ! Enfin peut-être un peut. Juste pour les renardes. Car je les trouve... Pitoyablement faible. Les louves pour moi son dangereuse, ma mère a été tuer par une femelle. Lady. Si un jour, je le revois ou un de ses fils ou filles, je les tue.
Bref. Je levais mes sourcils, inclinant ma tête vers le bas, avec un air de réflexion. Puis je la relevais, et avança d'un pas, avec mon surir qui revenait peux à peux. J'avançais vers elle jusque, me plaçant la tête vers l'entrer et aussi unique sortit de celle-ci. Je regardais la pluie, puis m'assis.
J'écoutais les gouttes tomber dans le plus grand des silences. Plic... Ploc...
Quelle jolie musique. Puis, je tournais la tête, avec un air « Aaahh... Je vois... Tu veux jouer à ça ? Pas de problème ! » Et je lançais avec une voix bizarrement virile :

- Je crois me rappeler que non. Je ne me suis pas présenté. Je m'appelle Courto. Je suis un... Je regardais dans le vide, m’interrogeant réellement sur ce que je suis... Un loup, mentis-je. Je suis originaire d'ici. Du bonne air Canadien.

Je la regardais, un peut dominant. Est bizarrement, je trouvais qu'elle n'avait pas l'air très confiante. Alors j'eus une idée, assez suicidaire ok, mais une idée.
Je me levais, doucement, et je la regardais dans le fond des yeux. Et au un éclair, je la faisais basculer en arrière, le dos au sol et patte avant en l'air, la coinçant au dessus d'elle. J'étais debout, mes pattes avant au dessus de son garrot, le museau près du sien, et chuchota avec mon sourire d'ange :

- Et vous ? Puis-je savoir qui vous êtes belle demoiselle ?

Je la fixais au plus profond de ses yeux, et je vis en elle, une image. Comme-ci je pouvais voir ses souvenirs. Je vis de la triste, de la peur, et de la haine. Mais ça, cette chose, c'était mon reflet dans ses yeux. Je vis mon reflet. A moins que...

Je la fixais tellement dans le yeux que j'eus un mou. Un moment de faiblesse quoi. Et j'étais tout autant surpris quand elle donna des coups de croc. Surpris, je reculais ma patte droite en l'air comme si elle était blessait. Ah mais j'oubliais, elle est blessée. J'avais réussis à totalement oublier la douleur ! C'est cette renarde, elle est magique ! Elle arrive à faire en sorte que je m'occupe plus d'elle que de moi. Et bah ! Elle gagne tout les records.
Bref, je reculais comme, surpris. Je n'avais plus cette air nié de tout à l'heure, non. J'avais un air comme pour dire : "Mais elle se prend pour qui ma pathétique petite renarde ?!" alors que je ne pensais pas à ça du tout. Je pensais plutôt une phrase dans le style : "Mais pourquoi elle me rejette comme ça ?".
Elle profita de ce moment où je reculais pour me pousser et ce dégager vite fais bien fais. Et elle ce mit devant la pluie, me tournant le dos. Et elle prit une voix fort malgré comme pour ce moquer de moi.

- Je m'appelle Vitany.

Vitany ? Qu'elle jolie nom... Il me fais pensé à... Une fleur...
Je le regardais presque avec un brin de compassion. Puis me secouais la tête, me demandant ce qui pouvais bien ce passé. Je fixais la pluie, me demandant si c'était ça l'amour ? Mais trop têtu que je suis, je me disait que je devais rêver et je secouais à nouveau ma tête, chassant mes idées roses. Ah ce moment elle ce tourna d'un violent coup de tête vers moi et siffla entre ses dents, comme énerver par ce que je suis.

- Et j'apprécierais si vous arrêtiez votre petit manège de séduction.

Elle ce retourna aussi tôt et fis la toilette. Elle commença par sa belle queue tout ébouriffait. Elle faisait attention à chaque poil de sa petite queue, faisant attention de ne pas en rater un seul. Je la regardais faire ses gestes, lentement dans le bruit fracassant de le pluie. Puis pendant son activité, dit d'une voix totalement détaché du reste de la conversation une phrase que je n'aimais pas trop.

- D'ailleurs, pour un loup, vous avez une étrange odeur de renard.

Je la regardais toujours, et je déglutis. Je ne veux pas qu'elle sache ce que je suis, que je suis un pauvre monstre hybride, qui n'a rien à faire sur cette stupide terre, et que j'ai perdue ma seul famille. Et que je me suis retrouvé seul... Tout seul... Dans une stupide forêt, avec rien à manger à part des poissons échouaient sur la rive, essayant désespérément de revenir dans l'eau sans vint... Comme moi...
Alors je fis quelque que pas dans la grotte, et alla m’asseoir près d'une parois. Je n'avais rien à faire là en faite, et je draguais une pauvre renarde. Pourquoi faire ça ? Je regardais le vide pendant au moins quelque minutes, à rien faire, écoutant le bruit du vent dans les arbres, de l'eau qui s’écoule, et de la pluie qui tonne sur le sol comme quand on jette une enclume par terre. Le tonnerre gronder par rare moment, mais pas vraiment fort, et heureusement ! Puis mon coté mélancolique partit d’un coup, en même temps qu'un coup de tonnerre qui me fis légèrement frissonner d’effroi avec son jumeau l'écho. Alors je redressais brusquement ma tête, et je me mis debout. J'abordais un sourire pas non plus nié, mais un peut stupide, comme quelqu'un qui fais le beau et fort pour draguer. Puis je m’avançais vers elle, et mis ma tête sur son "épaule" droite, tout en lui disant fièrement :

- Ah mais peut-être que je ne suis pas ce que vous pensez que je suis...

Et je fis quelque chose que j'allais pas mal regretter, je pris une inspiration, et quand elle tourna son beau museau vers moi, je lui donna une lèchouille. Une pitite lèchoillette. En principe un loup qui veux essayer d'avoir les faveurs d'une femelle quand nous étions encore primitif léchait le museau de la dite louve. Espérons que j'ai assez de chance, et que je ne me fasse pas mordre. Ça serait embêtant n'est-ce pas ? Après c'est à voir.

Elle resta figé. Bon c'est déjà ça, elle ne me mord pas. Je m'attendais à quelque chose d'assez violent mais non. Alors ça y est ? Elle a craqué ? J'ai réussi !! Mais ma joie fus de courte durée, elle fronça les sourcils et fis un grognement sourd. Je compris à ce moment que c'était foutus pour cette fois. Elle s'écarta à nouveau, farouchement et au passage me fouetta le visage de sa queue. Sa magnifique et douce queue. Et bizarrement, au lieu de m’énerver, elle me rendait encore plus calme et confient. Je la regardais un peut... Comme semi présent. J'étais trop concentrer sur elle pour me rendre compte qu'elle m'avait sûrement fouetté le visage tellement elle était outrait.. Elle s'enfonça un peut dans la grotte, le plus loin possible de moi. C'est pas gagner tout ça. Et puis elle commença à s'énerver toute seule, sûrement à cause de moi. Toujours et encore. Elle soupira et posa sa magnifique tête entre ses pattes. Comme exaspéré.
Je m'assis devant la grotte, au même endroit où elle m'avait quitter. Je la regardais de loin, et me demander ce qu'elle pouvais pensé. J'écoutais la pluie, dehors, fracassant les murs de pierre millénaire. Je la regardais, et je ne pensais qu'à elle. Je n'arrivais pas à chasser de ma tête toute ces images d'elle. Et, bizarrement, je me sentais coupable. Coupable de quoi ? Me demanda mon ego. Et bien je ne sais pas. Étais-je en train de tomber amoureux ? Ce n'est pas possible, je ne peux pas... Je ne sais même pas ce que c'est l'amour ! Je ne peux pas l'aimer. Non. Ça doit juste être mon esprit qui essaye de me faire entendre raison.
J'entendis un éclair, non loin de là. Mais assez loin pour pas que l'on voit de flash. La pluie dansait dans un rythme fou. Presque impossible. Elle tombait si rapidement au sol, que je n'arrivais pas à entendre moins d'un goutte tombait. Elles vont trop vite.
J'entends mon cœur qui bat fort. Très fort. Et très vite. J'étais excité. Je débordais d’énergie. Pourtant on est en temps pluvieux. J'avais envie de faire les cents pas, de courir, de nager. Je voulais faire quelque chose, et maintenant. Alors je me levais d'un coup, mais si doucement qu'aucun bruit ne parvins à mes oreilles. Ni même à celle de la Belle Vitany. Alors je m'approchais donc de la renarde de flamme. Doucement et pas à pas. Mes cousinait ne fessaient aucun bruit. Et je ne sais pour quelle raison, j'abordais un sourire sadique. Je croix que je ne m'en suis pas rendus compte tout de suite. Non, j'ai dus juste pas faire attention. Ce devais être la pluie...
J'arrivais vers elle, et j'étais debout, la regardant assez bizarrement. Avec un regard sadique quoi. Et moi je ne voulais pas de ce regard sadique ! Je le jure !
Bref. Elle ce tourna vers moi, et me foudroya du regard. Son poil s'hérissa comme le feu s'embrase.
Je la coinçais de ma patte droite, celle où je m'étais blessé avant d'entrer dans la grotte. Je me penchais vers elle la regardant avec un large sourire, très effrayant et peut rassurant. On aurait dit que j'avais manger la poule de grand-mère et qu'il restait une plume ou deux dans ma gueule qui dépasser de mes babines. En gros, j'avais pas l'air très nette.
Et je lui dis, avec une voix mielleuse, mais tellement moins rassurante qu'avant :

- Je disais... Ah oui !

Je me penchais encore plus et lui murmura.

- Es-tu sûre de savoir qui je suis ? Peut-être que je ne suis qu'une illusion après tout, qu'une ombre dans la nuit... Alors ma Belle fleur, j'espère que je ne t’énerve pas trop... Ça serais dommage que je t’abîme...

Je reculais légèrement, mais pas trop loin d'elle, le plus près possible, sans non plus être sur elle. Je la regardais presque comme si, si elle faisait un mouvement, je la mordrais. Et je lançais :

- Dommage pour toi, nous sommes seul ici...

Je la regardais d'un air toujours aussi sadique quand elle fit quelque chose que je ne pensais mais alors pas du du tout qu'elle allait faire. Elle se releva brusquement, me faisant rouler part terre. J'étais comme cloué au sol, je ne pouvais plus bouger. En faite, je ne voulais pas bouger car j'étais trop surpris. Disons que vous faire mettre au sol par une renarde plus petite que vous, c'est assez étonnant. Mais je pense aussi que j'avais peur. Car elle grondait d'une voix hurlant toute sa frustration et sa colère qu'elle avait depuis que j'étais dans cette foutu grotte. Son poil est hérissait en ses crocs dévoilait. Je restais au sol, la regardant avec terreur, les oreilles couchaient en arrière, ne comprenant pas mon terrible sort. Et elle souffla donc entre ses crocs.

- Maintenant, ça suffit ! Écoute-moi bien, crétin de loup-renard... J'en ai plus qu'assez de toi, et de tes fichus discours de soi-disant séducteur ! Je n'ai jamais demandé à être coincée ici, et encore moins avec un mâle borné et insupportable qui ne fait que me coller comme une moule à son rocher !

J'avais envie de fuir d'ici, de partir loin, très loin. Ma tentions de fou d'il y a cinq minutes était en train de baisser comme une bille qui descend une très grande pente. Je me crispais comme un dingue, j'avais très peur. Non, j'ai peur. J'ai peur comme un dingue. Je voulais partir. Et mon ego lui aussi, voulais sortir de mon enveloppe maudite. Je réalisais alors tout le mal que je lui avais fais, à cette pauvre renarde. Elle n'avais pas besoin d'un hybride comme moi sur les pattes...
Elle marqua une pose, pour reprendre son souffle. Mais elle fut de courte durée car elle reprit sans attendre d'une voix aussi furieuse, mais légèrement moins forte. En même temps on dit que la foudre frappe là ou il y a du bruit, et je ne vous conseil pas d'essayer.

- Oh, je comprends mieux ! C'est cela que tu disais, que "tu n'es pas ce que je crois", c'est ça ? En réalité, c'est ça, tu es une saleté de moule ! Même intelligence quasi-nulle, même apparence grotesque, et même façon d'emmerder le monde !

Je me cachais à l’intérieur de moi même. J'ai peur... Elle me rabaissait. Je n'aime pas que l'on me rabaisse. Surtout les femelles. Pourquoi allez vous me dire ? Ah cause de Lady. Elle rabaissait ma mère. Et moi aussi. Et... C'est elle qui l'a tué. Et là, devant moi, je voyais le reflet de Lady qui essayer de me tuer. J'avais peur plus que jamais. Je n'avais jamais été rabaisser comme ça. Je voyais dans ses yeux toute la rage, la peur, la colère, la haine et la frustration du monde. Je n'avais qu'une envie, oublier toute cette histoire. Et partir. Ne jamais revenir.

- Tu m'as bien compris, dragueur d'opérette ? FICHE. MOI. LA. PAIX.

Elle avait appuyé férocement sur chaque mot, chaque syllabe, chaque lettre. Et elle ce leva pour s’asseoir encore plus loin dans la grotte, tellement loin que je ne fis par voir que sa vague silhouette. Elle respirait fort, très fort et saccadé. Elle avait l'air tellement en colère, que je n'eus pas le courage de me levais tout de suite. Je restais donc allonger par terre pendant une dizaine de minutes.
Je décide enfin de me lever. Je me relève, toujours un peut effrayer, puis je tombe un peut par terre, et me relève vite fais. Et enfin, je m'assoie totalement à l'opposer d'elle. Vers l'entrée de la grotte.

Pendant l'heure qui suivis, je pensais à elle. Je me disais que j'avais été stupide d'avoir eu l'idée de la draguer, que ça lui a fait du mal, et qu'elle ne le mérite pas... Elle est belle, et elle a l'air d'avoir bien des choses à cacher. Elle me fait penser à quelqu'un, quelqu'un qui, au début de sa vie, avait tout. Et après, à tout perdu. Cette personne qui est si triste, qui ne le montre jamais de peur que l'on ce moque de lui, cette personne qui voudrais pouvoir ressentir la vie. Cette personne, qui aussi bête, stupide, nié ou heureux, est enfaîte tout le contraire. Alors en pensant à elle, car je ne voulais pas la regardais, je pensais à cette pauvre personne, qui chaque fois qu'il est seul, pleur toute les larmes de son âme, repensant au jour funeste ou il a tout perdu.
Je pensais aussi aux insultes qu'elle m'a dis. Comme quoi j'étais con comme une moule, que je suis moche comme une moule et que j’emmerde le monde, comme une moule. Peut-être qu'elle a raison au fond. Peut-être que je ne sers à rien. Que je ne suis qu'un pauvre monstre, moche et hideux. peut-être que je n'ai pas ma place dans ce monde, que je ne suis qu'une erreur de la nature...
Pendant une heure, mon regarde émeraude ce perdait dans le vide tranchait par la pluie. Pendant une heure, j'écoutais la pluie tombée au sol. Pendant une heure, je pendais toute raison de vivre...

Et, au bout de cette funeste heure, où seul la pluie avait percé le silence, elle s'arrêta. Je regardais donc, la lumière du jour éclairé les forêts boisaient, encore trempé par le déluge. Il faisait soleil radieux, mais en voyais encore tout les nuages passé au dessus de nos tête vers d'autre contrée. Quelque goutte tomber encore, mais juste de la brume. Et au loin, je pouvais voir un arc-en-ciel. Mais il ne me fis pas sourire.
Je me levais, accompagné du bruit cliquetant de mes griffes sur le sol de pierre. Je ne me tournais pas, je n'avais pas envie. Et je dis à Vitany pour la dernier fois, sans doute. Mais cette voix était une voix... Différente. C'était la voix normal. Je ne l'avais pas utilisé avec Vitany. Ça dois lui avoir fais un choc en l'entendant. C'est toujours bizarre d'entendre ma vrai voix.

- Bon... La pluie ne tombe plus. Je vais vous quittez, Vitany. En espérant que vous soyez heureuse sans un monstre comme moi sur le dos. Je vais faire vite, pour pas vous dérangez plus longtemps. En espérant qu'il n'y ait pas de nouvelle tempête. Au revoir.

Je franchis donc l'entrée de la grotte, et je parts en silence.

Je suivais mon chemin. Ah quoi bon après tout. Je regardais parfois l'herbe encore fraîche sur les bordures du chemin totalement trempé par la pluie, source de vie... Et de saleté. Bon il faut savoir que j'ai une grande fourrure, une grande parure et que je n'aime pas forcement me salir. C'est dans ma nature. Alors j'esquivais une grimasse en m’enfonçant dans la boue fraîche et pâteuse. Je m'empressais de me sourire de cette attrape poussière. Ma blessure à la patte qui ne saignait plus me faisait mal. Je sentais des picotement tout au tour de ma blessure. Je m'empressais de trouver un des fameux en nombreux lac de ma région. De une, je voulais me rincer car mes pattes étaient marron et on aurait dis que j'avais de la bouse aux pattes, et deux, j'avais mal à la patte à cause de cette purée de bouse.
Je trottais dans le sentier, évitant le plus possible les flaques de boue. J'aime pas la boue, c'est sale, moche, sa pue, et en plus, c'est gluant et collant ! Ça me donne des frissons... J'abordais un grimace de dégoût pas possible, quand j'arrive enfin à un lac. Je me stoppe devant la bordure de galet, puis m'approche rassurais. Je renifle un peut par tout, histoire qu'il n'y ai pas de personne dans le coin, et je plonge dans l'eau encore un peut fraîche à cause de l'orage. Je ne m’enfonce pas jusqu'à la tête, mais juste en dessous du garrot, histoire de bien me rincer. Mais me connaissant – et je le sais très bien car je le fais – je plonge la tête dans l'eau, me léchant les pattes pour enlever le reste de la poussière liquide qui colle à ma fourrure. Puis j'en profite pour me mouiller le reste du corps.
Je retourne à la surface, sur le banc de galet passant d'un noir-bleuté au blanc-grisâtre des nuages, qui parfois s'entre lace en forment de jolie couleur, avec des formes pour les moins originale. Je secouais soigneusement ma fourrure pour que l'eau ne reste pas dedans, la faisant ce gonfler. Je croix que je ressemble à une grosse peluche comme ça, mais qu'importe, il n'y personne. J'aurais l'air ridicule. Mais pour bien faire attention, je me léchais un peut, histoire de ne pas ressembler à un nounours si quelqu'un débarque d'un coup.
Une fois fais, je me levais et fis quelque pas sur la côte. Puis, je retournais vers le bord de l'eau, écoutant le bruit des vagues qui glisser lentement sur les pierres lises et fines. Je regardais au loin, et crus entendre le bruit d'un oiseau s'envolait. Une mouette sans doute. Quand une brise ce leva devant moi, me rafraîchissant un peut. Je tremblais un peut, avec un petit "Brrr..." fatiguais.
Je tourne la tête vers l'eau, regardant mon reflet. Je vis un loup, avec un étrange tête de renard, mais un nez de loup. Oreille poilu, comme une peluche. Bah de la mâchoire et l’intérieur du cou blanc plutôt nuage. Mes yeux vert émeraude fatiguait ce dessiner très facilement. Et je voyait dans mon reflet, très distinctement les points bleu et jaune. Une plus grande vague effaça mon reflet, touchant le boue de mes pattes. Ne laissant derrière elle seulement des galets, qui eux avait une famille... Je perdais mon regard dans l’immensité bleu, oreilles baissaient. Et je crus m'entendre pleurais dans le son de vague...

- Écoute, hum… Je suis désolée. Je n’aurais pas dû te parler comme je l’ai fait.

Je relevais ma tête, surpris. Mes oreilles ce dressèrent. Je reconnus cette voix, enfin, en partie. Elle avait l'air profondément désolée. Presque triste. Mais je ne bougeais pas, je me contentais d'écouté ce qu'elle disait, regardant l'horizon, imaginant ce qu'elle pouvais pensé à ce moment.
Elle toussa, un peut gênée.

- J’ai conscience que j’ai été odieuse, et je regrette. J’étais énervée ; je ne pensais pas tout ce que j’ai dit. Je n’ai jamais eu l’intention de te blesser.

Elle marqua une pause. Je comprends qu'elle ne le pensait sûrement pas, mais bizarrement, je souris. C’était un sourire... Étrange. Je ne lui en voulais pas, du moins plus. Je ne lui en avais jamais voulus. C'était un sourire que l'on ne voit pas, ou plus. C'était un sourire, qui vaudrait au moins tout le bonheur du monde. Elle ne devait pas s'en rendre compte, elle ne me voyait pas. Mais, quelque chose au fond de moi, me disait de faire ce sourire, un sourire qui vos tout l'or du monde. Si elle le voyait, si seulement... Et je ne dis rien, regardant l'horizon, qui ce perdait dans mes prunelles...
Et elle décida me le lancer, avec sa voix assez ironique une phrase plutôt sympathique.

- Tu n’es pas si bête, pour une moule.

Je souris encore une fois, laissant échapper un petit gloussement de mec, comme part exemple "Mhé !". Puis je regarde l’horizon, encore et toujours. Et je prends une grande inspiration.
Il faut dire que cette renarde me tient tête. C'est assez rare que l'on me tienne tête, surtout les femelles. D'habitude, c'est moi qui tient tête au femelle. Mais là, tout est inversé ! Je ne me retourne pas, mais je lui dis, comme si je la regardais dans le yeux de ma voix normal, assez mature d'ailleurs, et remplis de... Regret. Cette voix est un peut hésitante, comme quelqu'un qui est assez coincé et qui parle à quelqu'un d'autre qu'il apprécie beaucoup.

- Tu n'as pas à t’excuser, c'est plutôt moi qui devrais m’excuser ! Après tout le mal que je l'ai fais ! Et puis, merci pour le compliment. Tu sais, toi aussi tu es pas bête pour une renarde !

J'avais gloussé un peut à des moments, et parfois même parler avec enthousiasme. J'avais toujours parler d'un ton calme et mature. Mais à des moments, je parlais avec passion. Comme si je ressentais ce que je disais. Non, je ressent ce que je dis.
Et puis, je repensais à elle, je voyais très bien dans ma tête l'image de la belle renarde de flamme qui s'embrase sur le bois noir, poser délicatement sur la neige. Et ces deux papillons, un d'un bleu limpide comme le ciel et l'autre jaune ambré de quelque rare reflet orangé. Mon regard ce perdis à nouveau dans l'horizon. Contemplant le lac reflétant le ciel, et ses forêt verdoyante qui ronge toute les côtes de l’étendue immortelle, le ciel encore un peut gris sur les coté, mais la lumière qui ensoleille toute la plaine, comme un flot lumineux et plein de caleur venant après la tempête. J'entends près de moi une ou deux abeilles qui butine tranquillement. Je ne me tourne pas vers elle, regardant l'horizon, mais je lui adresse la parole. Et lui demande toujours avec le même ton de voix, passionné.

- C'est beau hein ? C'est ici que j'ai grandis. Enfin pas vraiment, c'est plutôt un peut plus bah, vers le Montana en le Canada. Mais j'ai déménager ici par la suite.

Je me stoppais. Puis, ma curiosité pris le dessus, et de lui demander, sans jamais retourner tellement j'étais fixé sur cette beauté.

- Viens. Je ne vais sûrement pas te manger ! Et l'eau non plus ! Et puis, pourquoi ne pas profiter de ce soleil plutôt que de rester presque derrière un arbre.

Vous avez pus le deviné, mais l'air et remonter jusqu'à mes narines, et j'ai pus la localiser.
Et j'attendais sa réponse, fermant les yeux, souriant de pleine babine devant le vent qui ce retourna à nouveau et qui m'arrosa de sa brise d'été.

Les yeux fermaient, j'entendais le bruit des brindilles qui cracker sous ses pattes. Elle ce levait lentement et avançait tout aussi lentement vers moi. Elle s'assit vers moi, juste à coter de moi. Je rouvris les yeux, la regardant. Et elle me lança, assez enjouée comme pour répondre à une question invisible que je m'étais posé.

- Moi je viens de Finlande. Cet endroit ressemble un peu à un coin de ma forêt natale, d'ailleurs. Un lac, des pins, de la grisaille et des montagnes enneigées.

Elle marqua une pause. Je voyais qu'elle n'allait pas très bien. Alors mon sourire je joie eus un doute, et je ne pus m’empêcher de vouloir savoir ce qu'elle avait. Mais je ne dis rien. Ce serait très vulgaire de ma part de demander quelque chose, comme ça, et qui en plus de me concerne pas. Ses yeux bleu ciel et jaune ambre ce mouiller. Je voyais briller ses larmes dans ses yeux. Comme deux perles étincelantes sur deux fleurs splendide. Je ne pus pas m’empêcher de faire un bruit de chien. Vous savez les espèces de petit gloussement de tristesse ? Bah c'est un peut ça. Je la voyais refouler son chagrin. Peut-être... Peut-être qu'elle a aussi perdue un membre de sa famille... Comme moi...
Elle ferma les yeux, essayant d'oublier. Oublier, oui. C'est bien le mot qu'il fallait.
Quand d'un coup, je vis une vaguelette sautait sur nos pattes, mais moins sur celle de Vitany. Elle la mouilla un peut. Mais je fus encore plus surprise de voir qu'elle recula d'un coup dans un glapissement fortement aiguë, au qu'elle ce mêlait de la surprise et de la peur. Je ne pus pas m’empêcher de bondir sur le côté inverse où était Vitany. Elle ce trouvait derrière moi, la fourrure ébouriffait, le cœur battant à la chamade. Elle respirait à toute allure, et s'ébroua un peut.
Mais pourquoi a-t-elle si peur de l'eau ?
J'allais lui posé la question, mais comme si elle ne voulait pas parler de ça, elle rebondit sur un autre sujet, la voix légèrement tremblante.

- Je dois dire que tu as la fourrure la plus longue et la plus rouge que j'ai jamais vue chez un loup !

Mon regard ce voila d'un voile sombre et funeste, ne remarquant plus rien autour de moi. Elle avait remarqué, et je ne pouvais plus m'y échapper...

- En fait, tu ressembles beaucoup à un gros écureuil ! Tu aimes les noisettes ?

Je pense que si elle avait dis cette dernière phrase en premier, je ne serais pas dans cette état.
Mon regard flottait dans le vide, mon sourire avait disparue depuis au moins un bon moment, laissant place à un regard mort. Presque pas vivant. Je ne la regardais pas, je regardais l'eau dans la qu'elle je me trouvais quand j'avais sursauté. Je regardais mon reflet. J'avais le tête tellement basse qu'il était impossible pour elle de voir mes yeux, qui de plus était cacher par un nuage temporaire, car sinon il était à la lumière. Dans le reflet, je voyais un loup, ou plutôt un renard. Je ne sais pas trop ce que je voyais. Mais je le fixais au plus profond de ses yeux. Et une larme échappa à mon contrôle, tombant dans mon reflet, troublant ma vision. Je me crispais, et fermais les yeux, n'acceptant pas d'être ce que je suis. Mes griffes ce refermait sur la roche brute. Et je laissais apparaître mes crocs blancs.
Je ne fessais pas ça pour elle, mais pour la flaque, non même pas, pour moi. Je me grognais dessus. Je grognais sur ce que je suis, un pauvre hybride.
Je me détendais, savant que je ne résoudrais rien dans cette situation. Mes griffes rentrèrent à leur place, et je fus comme plus calme d'un coup. Mais mes pensées funeste restait visible. Je vis bien en repensant que je ne pouvais pas échapper aux « Explications ». Alors je commençais hésitant à parler. J'avais peur. Très peur. Peur qu'elle ce moque de moi.

- Je... Tu te souviens quand je t'ai dis que je ne suis pas ce que tu croix que je suis... Bah en faite... Je... Ça plusieurs sens... Et l'un d’eux est assez... Euh... Je...

Je me stoppais. Je ne voulais pas dire ça. Je ne voulais pas lui dire que je suis un monstre. Mais je suis dans un les mailles du filet. Je suis pris au piège. Comment faire pour sortir de là ? J'avais envie de m’enfuir loin. Mais je me forçais à rester là, inerte. Pour en plus paraître totalement stupide. Et je finis par ouvrir la bouche, et avec une voix triste et désoler, tremblante de peur, je fis par lui dire ce que j'avais à dire.

- Je... Je ne suis pas un loup... En faîte... Je ne suis pas un renard... Ni un chien... Ni quoi ce ce soit... Je... Je suis un monstre... Je suis un hybride... Je... Je suis un Lounard...

Je redressais la tête d'un coup, et je partis un peut plus loin, en courant au bord de la rive. Je regardais mes pas, courant loin. Mais pas assez pour qu'elle me perde de vus. Je m'adosse à un arbre, et je me mes à crier. Mes griffes ce mettent à griffer un tronc d'arbre, entailler de toute part, déchiquetait. Je pleures. Je cris.

J'ai peur.

J'entendais pas loin le bruit de pas de Vitany. Je m'arrêtais tout de suite de griffer l'arbre, posant ma tête sur le tronc, les yeux mouillaient de tant de haine. De haine envers qui ? Et bien, de haine envers moi. Je ne méritais pas de vivre, moi, le pauvre hybride. Je serrais mes crocs très fort, et pleurais. Quand je l'entendis ce planté à coter de moi. Je tournais mon regard, ouvrant mes yeux pour lui dire de partir car je ne voulais pas de ses remarques et moquerie, mais elle ouvrit la gueule avant moi, et dit d'une voix forte.

- Écoute-moi bien, Courto ! Tu es peut-être un hybride, mais ça ne fait pas de toi un monstre ! Je me demande bien qui t'a mis cette pensée ridicule en tête, mais si je retrouve cette personne, je l'étrangle avec sa propre queue ! Non mais franchement, on n'a pas idée de dire des horreurs pareilles ! Tout ça parce qu'on est différent, on est un monstre ? Non mais sérieusement, c'est complètement stupide...!

Mon sang ne fit qu'un tour. Elle venait de me dire que... Je ne suis pas un monstre ?... Je la regardais, respirant assez fort comme je venais de pleurer. Je ne sais pas pourquoi, mais je me calmais un peut. La tête toujours poser contre l'arbre, la regardant d'un œil seulement. J'avais planter mon regard émeraude dans le sien. Et je la fixais, sans aucun bruit. J'entendais les murmures du vent dans le feuillage de l'arbre au qu'elle j'ai la tête posais, et je voyais du coin de l’œil qu'il est rayé. Sûrement un boulot. Quoi qu'il en soit, je la regardais comme si je m'envolais énormément d'être ce que je suis. J'étais en train de m'égorgeais inconsciemment dans mon esprit, et là, Vitany vient me dire que je ne suis pas un monstre et que les personnes qui dise ça sont totalement stupide ? Je ne voulais pas croire en ça. J'avais peur qu'elle ce fiche de moi. J'avais en moi, cette crainte de revoir les louveteaux qui ce moque de moi en cette renarde, j'avais peur de voir Lady en elle. Je ne voulais pas croire en ce qu'elle disait, mais une autre partie le voulais. Je refoulais mon chagrin en serrant de nouveau les crocs. Elle m'adressa de nouveau la parole, mais avec une voix remplis de sincérité, et douce...

- Tu sais, tu ne devrais pas laisser ton statut de Lounard entacher ta personnalité et ta joie de vivre.

Je la regardais, me tournant vers elle, irrésistiblement attiré par ces propos. Je sentais dans sa voix, qu'elle ne voulait pas me mentir. Qu'elle ne me mentait pas. Alors je la regardais, du fond des yeux, les oreilles légèrement dressaient en avant. Je ne sais pas pourquoi, mais la partie de moi qui me disait qu'elle me mentait, disparaissait de plus en plus pour laisser place à celle qui me dit qu'elle dit la vérité. Je le regardais, neutre, presque comme si ce chagrin ne me perturbait plus. Je voulais entendre la suite.
Mais ce qu'elle fit alors me fis très peur. Elle ce rapprocha de moi, et je crus qu'elle allait me ridiculiser. Ou pire, me tuer. J'émis un petit glapissement qu'elle ne dut pas entendre, un glapissement de surprise. Car elle fit quelque chose à la qu'elle je ne m'attendais pas. Elle posa sa patte sur l'endroit ou ce trouve mon cœur. Je fixais ça patte, l'air étonnais, puis levais ma tête vers ses yeux.

- Un hybride, c'est ce que tu es, mais pas qui tu es.

Mes oreilles ce dressaient. Je venais de me rendre compte que je suis un hybride, mais que ça n'explique pas qui je suis. Elle retirais ça patte de mon torse, me regardant. Elle avait raison. Non elle a raison ! Je suis peut-être un hybride, je suis peut-être le fils d'un loup et d'un renarde, mais je ne suis pas un monstre ! Je suis quelqu'un de bien après tout. Un Lounard bornait qui en plus de ça, peut être assez chiant, mais aussi un Lounard sympas, qui peut t'aider et t'apprécier. Je la regardais, je ne souris pas tout de suite, encore étonnais. Puis elle ce mit à me sourire. Un beau sourire. Et elle continua.

- Je m'en fiche, moi, que tu sois rouge, bleu, violet, à poils longs, courts ou même sans poils ! - Même si sans poils, c'est un peu moche, quand même... - Et puis, je suis sûre que plein de loups et de renards seraient jaloux de ta fourrure ! Elle est différente, certes, mais elle n'en reste pas moins belle !

Elle m'adressa encore un sourire radieux. Et, bizarrement, je me sentis comme frapper. Frapper, doucement et gentiment. Cette frappe était comme rassurante, elle ne faisait pas mal. Elle n'avait rien d’effrayant. C'est comme si elle me ramenait à la raison. Et puis d'un seul coup je sentis que ma bonne humeur revenu. Mes oreilles qui était en avant, le fus plus que jamais. Et puis je me mis à sourire, comme un petit chiot qui voit un papillon. Des étincelles émeraudes brillaient dans mes yeux. Comme des feus d'artifice. J'étais comme rassuré. Et puis je lui lançais, comme un chiot qui aboie d’enthousiasme.

- Tu... C'est vrai ? Tu m'aimes comme je suis ? Je...

Et je fis la deuxième chose la plus improbable qu'il soit. Je venais face à elle, et lui fis un câlin. Pas n'importe qu'elle câlin, un câlin de loup. Enfin, de Lounard. C'est un câlin de face à face, ou je pose ma tête contre une de ses épaules. Et je ferme les yeux.
Je me redresse, la regardant, lui souriant. Et en un mot, je lui dis tout. En un mot, je lui raconte tout.

- Merci.

Je la regarde dans le fond des yeux, avec un sourire d'enfant étincelant. J'aurais pus dire que ma queue remuait et que ma langue pendait, si j'avais voulus. Mais ce n'était, bien heureusement pour moi, pas le cas. Sinon je pense que j'aurais passé pour un gamin devant un papillon fuchsia poser sur son museau. Elle me répondis d'une voix assez espiègle, plutôt marrante.

- De rien, mon petit écureuil.

Petit écureuil ?
Ce surnom me fis rougir sous mon pelage roux, ce qui entre nous ne dus pas ce voir franchement. Je suis un peut gêné en premier. Non mais voir une renarde rousse te donner de surnom d’écureuil, c'est plutôt bizarre. Et en plus, c'est un surnom de fille ça ? Il me semble bien, car les écureuils sont plutôt mignon avec leur pelage roux, leur yeux globuleux et leur longue queue ébouriffer. Et puis ils sont imprévisible aussi. Ils peuvent te sauter dessus, comme ça ! Je pense qu'elle m'a donner ce surnom pour ces raisons, mais j'ai des yeux tellement globuleux ? Cette idée me fis froid dans le dos au point de faire lever quelque poil de mon corps. Quoi qu'il en soit, je pouvais me demander si c'était un surnom affectif. J'eus un doute. Mais très vite je me suis pris au jeu, et je me mis a sourire, avec un léger gloussement qu'elle ne dut pas entendre. Elle me fit un sourire amusé, assez mignon d'ailleurs. Mais elle me surpris à ce lever, et marchand de quelque pas vers la cote sans trop aller vers la rive, leva le museau et huma l'air qui courait sur son pelage roux, faisant virevolter c'est poil qui semblait si soyeux d'un coup. Elle poussa un soupir, comme distraite. Je la regard avec un air assez étrange, comme pour savoir ce qui clocher par le regard. Elle ce tourna vers moi et j'arrêtais de la dévisager, curieux. Sa fine queue ce dressa sur le chemin que nous avions empreinté, d'un mouvement fluide, presque reptilien. Ce qui m'étonna pas mal. Puis elle me dit en même temps, avec une voix amical et engageante.

- Je dois rejoindre un ami. Je l’ai perdu de vue, hier, quand l’orage a commencé. C’est mon compagnon de route, je dois absolument le retrouver. Tu veux m’accompagner ?

Elle ce redressa, abordant un magnifique sourire, ces magnifiques yeux vairons pétillant de mille feu plonger dans les miens. Ça belle et gracieuse queue remuer de joie comme pour me demander de dire oui. Elle a l'air de vouloir que je la suive dans son périple. Je la regardais dans les yeux, réfléchissant à cette décision pas mal importante. Je me dis d’abord que voir de nouveau horizon me ferais pas mal de bien, après tout je n'ai jamais vus d'autre paysage que celui-ci, bordait de montagne et de forêt. Et puis prendre l'air, ça ne fais pas de mal non ? J'aimerais bien voir les paysages de Chine, avec leur forêt de bambou interminable, voir l'Alaska et ces paysage blanc enneigé et puis les jungles d'Amérique du Nord si verte et vaste qui grouille de vie. Sans compté les Canonnes rouge et orange flamme d'Amérique Central ! Je pense que j'aimerais beaucoup sortir de mon petit trou pommé au milieu de nul part. Et puis j'ai une autre raison, qui peut être plutôt étrange. Je pense que je me suis lié d'affection pour Vitany. Elle ne m'a pas vus comme un monstre, et m'a montré que je n'en suis pas un. Elle a refusée quand on était dans la grotte, ce qui est un exploit plutôt important vus que je suis une tête de mule pure sang ! Et puis, je pense que je me suis fais une bonne amie. Ma première amie, ou ami tout cour. Et je sens au plus profond de mon âme, que cette belle renarde va me porter chance, ce qu'elle fait déjà sans peine. Je la regarde avec compassion, puis me lançant dans le jeu, je lui lance avec un ton assez amusé.

- Si je veux t’accompagner ? Bien sûre ! Pour rien au monde je ne veux rater ça ! Mais dite moi princesse, par où aller ?

Je me dressais comme si j'étais un soldat et poussa une espèce de son virile pour la faire rire, en contemplant son merveilleux sourire.