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S'égarer dans le brouillard permet de rencontrer des nouvelles personnes (PV Vitany et Courto)
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MessageSujet: S'égarer dans le brouillard permet de rencontrer des nouvelles personnes (PV Vitany et Courto) S'égarer dans le brouillard permet de rencontrer des nouvelles personnes (PV Vitany et Courto) EmptyMer 18 Mai - 18:11
Une silhouette grise et imposante se découpait nettement dans les prairies vertes. Une légère brume recouvrait l'endroit, ajoutant un peu plus de charme et de mystère sur les plaines qui s'étendaient sur un large territoire.
La créature aux crocs acérés découverts courait à en perdre haleine. On pouvait aperevoir devant lui un lapin qui essayait de lui échapper. Lorsque la proie rejoignit en toute hâte son terrier, le loup ne chercha pas à creuser en vain pour tenter de la déloger de sa tanière. Il se détourna et reprit sa marche, essoufflé.
Harunobu avait faim. Même s'il pouvait tenir plusieurs jours sans manger quoi que ce soit, il détestait cette impression de vide à l'estomac. Pour l'instant, celui-ci gargouillait de temps à autre, rappelant ainsi à son propriétaire qu'il fallait bien qu'il mange un jour. Le mâle grogna un instant, agacé par sa malchance. Le vent avait subitement tourné alors qu'il pensait déjà se délecter du lapin, et celui-ci s'était enfui. En le prenant en chasse, il n'avait pas mis toutes ses forces dans ses mouvements, de peur d'être épuisé au point de ne pas pouvoir continuer son chemin. Il avait repris une respiration réguière, et cligna des yeux. Un brouillard épais et dense commençait à envahir les prairies. L'ambiance se fit plus lourde, plus inquiétante. Harunobu pria pour vite sortir de la brume opaque, à deux doigts de céder à la panique et de foner droit devant lui comme la proie qu'il avait raté un peu plus tôt.
Son ventre gargouilla une nouvelle fois, mais il n'y fit pas attention. Les oreilles tendues, la tête tournant de droite à gauche ou de temps en temps en arrière, il avait l'impression de devenir paranoïaque. Il s'arrêta un instant, les oreilles aux aguets. Il retint son souffle pour mieux intercepter les bruits et entendit des pas étouffés par l'herbe et la distance qui le séparait de la créature. Le loup analysa la bête qui marchait. Elle était lourde, pesante, mais il sentait qu'elle était toute en muscles. Un carnivore, sans doute. Elle se rapprochait de lui. L'avait-elle senti? Peut-être, alors il n'était pas agressif. Ou bien voulait-il voir Harunobu pour voir s'il valait la peine d'être attaqué.
Lorsque l'inconnu apparut dans son champ de vision, le mâle fut désappointé. Devant lui se tenait une sorte de créature mi-renard, et mi-loup. Drôle de mélange, même s'il était tout à fait possible, se dit-il. Il ne distinguait pas la couleur de ses yeux à cause de la brume. Il attendit, se préparant à être agressé ou qu'il lui parle. Harunobu ressentit de la curiosité naître en lui, chaque fois qu'il fixait le lounard. A sa grande surprise, une odeur familière lui effleura les narines. Il s'exclama:

"-Vitany?! Où es-tu?"
Harunobu
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MessageSujet: Re: S'égarer dans le brouillard permet de rencontrer des nouvelles personnes (PV Vitany et Courto) S'égarer dans le brouillard permet de rencontrer des nouvelles personnes (PV Vitany et Courto) EmptyVen 3 Juin - 18:33
Hors RP:

Après que Courto et moi-même avions quitté le lac entouré de pins, le brouillard avait commencé à tomber, recouvrant tout, créant une atmosphère à la fois mystique et intrigante. Plus les minutes avaient passé, plus la brume s'était épaissie.
Je marchais plus doucement à présent, faisant bien attention où je mettais les pattes, car je n'avais pas, mais alors pas du tout envie de me faire transpercer la patte par un caillou ou une branche pointue. J'entendais les pas mesurés du lounard, derrière moi. Il m'avait gentiment accompagnée jusqu'ici, et je commençais à beaucoup apprécier sa compagnie. Il était comme une ombre rouge, se déplaçant silencieusement de son pas souple et ample. Je ralentis légèrement, le laissant passer devant moi quelques instants, afin de humer l'air. J'étais partie de mon côté quelques heures, la veille, pensant retrouver Harunobu durant la nuit. Mais l'orage avait commencé, me forçant à me réfugier dans la grotte où j'avais alors rencontré Courto, et à présent, je devais retrouver sa trace. Mais évidemment, le vent me soufflant dans le dos, je ne pouvais rien sentir devant moi. Soudain, une voix s'éleva à travers la brume. Une voix familière, qui m'appelait.

- Vitany ?! Où es-tu ?

Harunobu !
Je m'élançai en avant, vers l'origine de la voix, dépassant Courto. Je retrouvai le jeune loup au pelage clair après à peine quelques foulées. La brume, très épaisse, le rendait presque invisible, et je faillis lui rentrer dedans. Mais je me stoppai à temps et levai des yeux brillants vers le visage d'Harunobu. Il avait l'air d'aller bien ; il avait pu s'abriter à temps durant la tempête. Souriante et soulagée qu'il ne soit pas blessé, je lançai, toute heureuse de l'avoir retrouvé aussi vite :

- Harunobu ! Enfin, je te retrouve ! La tempête m'a empêchée de te rejoindre plus tôt, je suis désolée.

Je marquai une pause et jetai un regard vers la silhouette rouge de Courto qui se dessinait dans le brouillard. Ma voix se fit plus enthousiaste et chaleureuse :

- J'ai d'ailleurs rencontré quelqu'un pendant cette tempête. J'ai pensé qu'il serait bien que vous vous rencontriez.

Cette fois, je tournai franchement la tête vers le lounard, puis désignai le loup gris avec un sourire en lançant d'une voix douce :

- Viens, Courto ! Je te présente Harunobu, mon compagnon de route.
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MessageSujet: Re: S'égarer dans le brouillard permet de rencontrer des nouvelles personnes (PV Vitany et Courto) S'égarer dans le brouillard permet de rencontrer des nouvelles personnes (PV Vitany et Courto) EmptySam 4 Juin - 16:48

Nous avions quitter le lac depuis un bon moment, traversant la forêt qui était assombrit par le matin fraie. Je me trouve derrière Vitany, marchant silencieusement, souriant de la voir avancé gracieusement telle un plume de fine flamme. La forêt, malgré le jour qui avançait, devint de plus en sombre et lugubre devant moi, me donnant envie de me retourner et faire demi tour. Mais je veux irrésistiblement rester avec Vitany, même si je dois mourir. Au fur et à mesure que j'avance, une enveloppe blanchâtre s’enroule autour de la forêt, laissant apparaître un coté mystérieux et assez effrayant. Je ralentis de plus en plus, perdant tout reperd du monde qui ce trouver blanchie par un étrange brouillard. Je tourne de gauche à droite de mes yeux émeraudes qui était les seules à percer cette sombre et épaisse blancheur, essayant de ne pas être surpris par une bête féroce. Je marche aussi doucement que Vitany devant moi, cherchant à bien voir ce qui m'entourer. J'entends parfois des bruits de corbeaux, au loin, me faisant sursauter. J'essaye de ne pas perdre de vus Vitany, ne voulant pas être seul ou qu'elle soit seule. Je crus entendre une grenouille à mes pieds, alors je l'enjambe, surpris. Même si je ne sais même pas si elle est toujours vivante, et si je l'ai bien enjambé. Je me sens pas forcement rassuré par cette forêt, mais je n'ai pas non plus peur. Je vois devant moi Vitany ralentir, je passe devant elle. Je m'arrête et la regarde, me posant des questions sur ce qu'elle peut pensé. Elle lève délicatement sa tête au ciel, reniflant l'air embrumé. Mais le vent vient de par derrière. Elle n'a pas l'air d'avoir de réponse concluante. Elle s’apprête donc à baisser la tête quand une voix s'éleva devant nous.

- Vitany ?! Où es-tu ?

Je me sens bizarrement pas rassuré par cette appel, mais Vitany le fut. Elle ce précipite alors vers l'origine de la voix masculine, fonçant comme une flèche ardente. Elle me dépasse, me faisant tournée la tête pour que je la suive du regard tellement elle va vite. Et bientôt, je ne vis que du blanc. Je me retrouve seul, écoutant ses bruits de pas qui semblait si prés. Je regarde tout autour de moi paniquer par le faite que je ne la vois plus. Sachant que le brouillard est si épais, que je ne sais plus d'où elle est partis. Mes yeux émeraudes ce remplir de crainte. Je me sens assez mal. Quand d'un coup, j'entends sa voix espiègle et totalement heureuse au loin.

- Harunobu ! Enfin, je te retrouve ! La tempête m'a empêchée de te rejoindre plus tôt, je suis désolée.

Ma tête fit une rotation presque robotique, et mon regard ce figea vers l’origine du son si doux de la voix de Vitany. Mes oreilles dressaient, j'écoutais le moindre son. Restant, et je ne compris pas. Plus de bruit. Mais trop curieux, je ne pus m’empêché de m'avancer vers l’origine de ce que j'avais entendus. Je baisse étrangement la tête et je fis un pas. Puis un autre. Avançant doucement. Je commence à voir de mieux en mieux la silhouette de Vitany qui ce dessiner de très enflammer, s’entre croisant harmonieusement. Et je crus voir, une silhouette pâle dans le lot. Mais rien de plus à part des yeux d'or forgeait dans le brouillard. Je découvre une partit des mes crocs, ayant peur de ce que j'ai devant moi. Je crus voir Vitany ce retourner et me sourire. Ce qui me fis perdre ma crainte soudainement, redressant ma tête. Elle parla à l'ombre grise devant elle d'une voix enthousiasme et heureuse.

- J'ai d'ailleurs rencontré quelqu'un pendant cette tempête. J'ai pensé qu'il serait bien que vous vous rencontriez.

J'avance d'un pas sûre, puis m'arrête. Je vois la tête de Vitany pivotait fluidement vers moi. Et me regarde. Elle me désigne du regard l'ombre grise derrière elle. Et me dis gentiment.

- Viens, Courto ! Je te présente Harunobu, mon compagnon de route.

Je la regarde au loin. Debout. Comme figer par le temps. Puis, je mets ma tête en avant, s'entant l'air. Je n'ai pas envie de tomber nez à nez avec quelque chose de méchant. Mais le vent passe dans mon dos, impossible pour moi de savoir avec qui je vais tomber nez à nez. Je fis donc un pas, espérant ne pas tomber sur un loup. Ces vulgaires et horriblement moqueur loup. Toujours la tête basse. Puis un autre. Jusqu'à arriver vers un mètre et demi de Vitany. Je vis les pattes fines de Vitany, et remonte jusqu'à la silhouette... Mes sourcils ce froncèrent. Je me crispe, laissant apparaître un ou deux crocs. Je ne suis pas agressif, mais là je ne suis pas d'accord avec le faite d'être dans un même endroit avec un « Loup ». Les loups sont viles, les loups sont dépourvus de sympathie, les loups ce moquent bien de ce que l'on peut être. Ils n'aiment pas la différence. Ils n'aiment pas les être ridicule comme moi. Ils ne m'aiment pas. Ils m'ont appris à souffrir. Ils m'ont appris à pleurer. Ils ont tué mes êtres les plus chères. Et je ne veux pas perdre quelqu'un d'autre. Mes yeux sont à la fois remplie de haine, de violence et de triste. Ce n'étais pas de la vrai colère, ça ne le sera jamais. Car on pouvait voir dans mes yeux, un souvenir que je passe en boucle depuis que j'ai vus le fameux « Harunobu ». Le souvenir de la mort de ma mère. Quand je l'ai vus me sauver la vie, quand je l'ai entendus trépassé loin d'elle. Elle a fait ça pour moi, car elle m'aimait. Et je suis sûre qu'elle m'aime toujours. Qu'elle est là. Près de moi...
Regardant le loup au yeux d'or dans le fond des yeux, sans vraiment faire attention au reste de son corps, je lui dis d'une voix sèche, presque horriblement énerver par sa présence funeste.

- Bonjour.

Je ne le quittais pas des yeux, voulant presque l’étriper au moindre mouvement.


HRP:
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MessageSujet: Re: S'égarer dans le brouillard permet de rencontrer des nouvelles personnes (PV Vitany et Courto) S'égarer dans le brouillard permet de rencontrer des nouvelles personnes (PV Vitany et Courto) EmptyDim 5 Juin - 11:08
Des pas précipités se dirigeant vers lui fit comprendre au loup que c'était bien la renarde qui accourait pour le rejoindre. Son cœur fit un bond lorsqu'elle faillit lui rentrer dedans, mais freina au bon moment pour éviter le choc. Il vit, à travers les nappes de brouillard, que Vitany n'était pas blessée. Il repensa à leur vive séparation inattendue: tout d'abord, Harunobu avait dit à sa compagne de route qu'il allait explorer les environs, et elle, devait aller chasser pour eux deux ou elle seule. Seulement, à la nuit tombée, lorsqu'ils devaient se retrouver, un orage avait éclaté au-dessus de leur tête, et avait étaient contraints de vite s'abriter, car cela devenait dangereux.
Ils n'étaient pas restés séparés plus de deux jours, pourtant le mâle gris trouvait que quelque chose avait changé dans le ton de sa voix, dans son expression. Comme si elle avait trouvé une autre personne à qui communiquer ces émotions enthousiastes.

"-Harunobu ! Enfin, je te retrouve ! La tempête m'a empêchée de te rejoindre plus tôt, je suis désolée."

Il s'apprêta à lui répondre de bon entrain lorsqu'il remarqua qu'elle était accompagnée. Quand il vit que c'était un lounard -il le remarqua bien vite-, il faillit lui sauter à la gorge. Le loup remarqua tout de suite qu'il y avait quelque chose entre eux. Quelque chose de plus fort que le lien qui l'unissait à Vitany. La seule présence qui l'avait épaulé dans son voyage de plusieurs années, lui avait été arrachée. Un flot de rancœur et de jalousie monta en lui. C'était injuste. Harunobu était sûr que sa camarade allait lui dire qu'elle tenait à ce qu'il les accompagne, ou, pire encore, qu'elle souhaitait rester avec lui. La gorge serrée, il ne put répondre aux phrases de la renarde aux yeux vairons.

"-J'ai d'ailleurs rencontré quelqu'un pendant cette tempête. J'ai pensé qu'il serait bien que vous vous rencontriez."

Bien? Tu parles...
Il se retenait de s'enfuir, accablé par le chagrin et la colère. Ses sentiments se décuplèrent lorsqu'elle glapit d'une voix infiniment douce en se tournant vers l'inconnu.

"-Viens, Courto ! Je te présente Harunobu, mon compagnon de route."

Harunobu était incapable de bouger ou de dire quoi que ce soit. Cependant, quand il scruta la silhouette rouge de "Courto", il lança un regard furieux et plein de reproche à Vitany. L'inconnu ne semblait pas plus ravi que lui. Ses yeux brillaient de haine et de colère. Il en était presque autant pour le loup. Comment Vitany avait pu tomber amoureuse de cet hurluberlu, qui, en plus, n'avait pas l'air d'apprécier une espèce de son mélange? Certes, il ne vouait aucun dégoût aux lounards, mais il n'appréciait pas du tout que ce canidé l'ait remplacé dans le cœur de son amie. Il n'était pas tombé amoureux de la renarde, mais c'était en quelques sortes sa meilleure amie, qu'il considérait presque comme sa sœur. Le voleur de cœur s'avança encore plus, et dit d'une voix peu aimable:

"-Bonjour."

Harunobu sentit sa fourrure se hérisser. Ce sale sac à puces allait voir... Il ne l'aimait pas? Tant pis pour lui, c'était à lui de se contrôler. Détester une personne juste pour son espèce... Cela le dégoûtait. Il dit d'une voix tranchante et froide, lui rendant toute sa haine:

"-Toi..." Il se tourna vers Vitany, lui lançant un regard furieux. "Comment as-tu pu me faire ça? Je te déteste! Tu ne me reverras jamais!"

Il tourna les talons et s'enfuit en courant dans le brouillard. La gorge serrée par la tristesse, le ventre noué, il avait les larmes aux yeux. Il les détestait. Il les détestait tous. Pourquoi fallait-il que tout le monde le haïsse? Pourquoi tout le monde l'abandonnait? Il repensa à son père. A toutes ces années de froid, de faim et de solitude. Il avait désespéré de le retrouver, jusqu'à ce qu'il fasse la rencontre de Vitany. Elle lui avait redonné une chance, de l'espoir. Et voilà qu'elle l'abandonnait aussi, le laissant seul face à son triste sort. Toujours en courant, il hurla fort:

"-Je retrouverai mon père sans toi!!"
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MessageSujet: Re: S'égarer dans le brouillard permet de rencontrer des nouvelles personnes (PV Vitany et Courto) S'égarer dans le brouillard permet de rencontrer des nouvelles personnes (PV Vitany et Courto) EmptyDim 5 Juin - 14:01
Hors RP:

Courto s'avança vers Harunobu, et grommela un "bonjour" peu engageant. J'allais le réprimander lorsque je vis que les deux canidés se fixaient d'un air furieux, se jaugeant. Leurs yeux lançaient des éclairs, et ils semblaient prêts à se sauter dessus pour s'entre-déchirer. Je ne comprenais pas pourquoi ils semblaient tant se mépriser. J'ouvris la gueule pour tenter de calmer les esprits quand Harunobu prit la parole d'un ton sec et tranchant, parole furieuse qu'il dirigeait vers Courto.

- Toi...

Son air menaçant et sa rage me firent baisser les oreilles. Soudain il se tourna vers moi, et sa fureur me heurta de plein fouet :

- Comment as-tu pu me faire ça ? Je te déteste ! Tu ne me reverras jamais !

Je reculai, sous le choc ; ses yeux de nacre, d'habitude si doux, étaient emplis d'éclairs furieux. Je ne comprenais plus rien. Qu'avais-je fait pour qu'il me haïsse aussi soudainement ? Depuis qu'il avait vu Courto, sa rage était sans égale, et j'étais complètement perdue. Harunobu tourna les talons, et s'élança à travers la brume. Je ne le voyais plus, mais j'entendis clairement son dernier cri, qui transperça le brouillard et résonna tout autour de nous :

- Je retrouverai mon père sans toi !

Je restai hébétée, sans pouvoir parler. Je m'assis, reniflant ; mes yeux papillonnaient tout autour de moi. J'aperçus du coin de l'œil Courto, et ses yeux verts encore brûlants de haine, et je lui lançai un regard interrogateur. Puis je me tournai vers la direction qu'avait prise Harunobu, fit mine de le suivre, puis après quelques pas m'arrêtai et poussai un gémissent. Un gémissent aigu et long, comme l'appel d'un cœur brisé, comme l'appel d'un enfant blessé. Je m'assis, les yeux embués, regard tourné sur mes pattes, oubliant totalement la présence de Courto.
Pourquoi, Harunobu ? Qu'ai-je fait qui t'ait tant déplu ?
Je relevai les yeux vers les volutes de brouillard qui m'empêchaient de voir mon compagnon de route. Je n'arrivais pas à croire qu'il ne veuille plus jamais me voir, comme ça, subitement. Je restai ainsi de longues minutes, la gorge tellement serrée que j'avais du mal à respirer. Une fois ma gorge moins nouée, je me tournai vers Courto et demandai d'une petite voix aigue et tremblante, hoquetant comme après une crise de larmes :

- Qu'est-ce... Pourquoi ?

Je plongeai mon regard brillant de chagrin dans les yeux verts du lounard, cherchant une explication à ce déferlement de haine silencieuse auquel j'avais assisté.
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MessageSujet: Re: S'égarer dans le brouillard permet de rencontrer des nouvelles personnes (PV Vitany et Courto) S'égarer dans le brouillard permet de rencontrer des nouvelles personnes (PV Vitany et Courto) EmptyVen 10 Juin - 20:38

Le pelage du loup s'hérissa, laissant apparaître quelque croc blanchâtre. Bien il ne m'aime pas non plus, à ce que je vois. De toute façon, je suis sûr qu'il n'aime pas les hybrides, comme chaque loup que j'ai pus croisé de toute façon. Ce sont tous les même après tout. Méchant, mal honnête, vil, et en plus de ça moqueur. Ils ne changeront jamais, ce sont des bêtes horriblement méchante, dépourvus d'âme. Enfin... Sauf mon père. C'est le seul loup que j'aimais. Et je pense que ce sera le dernier. Jamais je n'aimerais d'autre loup. Il était le seul à me comprendre, et a voir en moi quelqu'un de bien. Mes yeux émeraude ce remplir quelque seconde d'un voile noir, presque invisible tellement je refoulais ma tristesse en colère. Le loup ce tourna vers moi, et me parla avec une voix tranchante comme une lame de glace, me parlant d'une voix remplit de haine et de vengeance. Vengeance de quoi, j'en sais rien.

- Toi...

Le loup, furieux, ce tourna vers la pauvre Vitany, les oreilles baissaient, totalement terrorisée. Je voulus lui arracher la tête, si il s'en prenait à Vitany. Je lui grognais dessus, légèrement énerver par le faite qui ce tourne vers elle. Un éclair déchira mes yeux. Je venais de voir passé dans mon esprit le sourire de ma mère, avant qu'elle meure lentement, le dernier sourire qu'elle put faire. Je me mis à grogner. Je ne voulais surtout pas perdre Vitany, elle qui m'a accepter comme je suis. Elle qui est bien la première depuis ce jour... Je sortais de plus en plus mes crocs, essayant de lui faire comprendre quelque chose même si il ne pouvait pas me voir. Quand il lui lança plein de rage, une phrase déchirante. Je crus que j'allais lui sauter dessus.

- Comment as-tu pu me faire ça ? Je te déteste ! Tu ne me reverras jamais !

Le loup tourna les talons courant aussi vit qu'il put. Fuyant une réalité mensongère. Je regardais sa silhouette disparaître dans la brume, devant que poussière. Vitany elle, était totalement perdu. Moi je ne me posais aucune question. Je me fichais des questions, et, de leur réponse. Mon cœur était trop, à ce moment là, remplie de haine pour me poser la moindre petite question. Une phrase déchira le draps de soie de ce velouté de brume blanche et épaisse, laissant place à une série de mot, qui me déchira littéralement.

- Je retrouverai mon père sans toi !

Un autre éclair me parcourus. Il veut retrouver son père... J’oublie un instant ma haine, pensant. Un souvenir me revint, à ce moment. Je ne pense pas que c'était un souvenir mauvais, mais plutôt un beau souvenir. Très beau, oui... Je vis dans ce souvenir, une personne. Un grand loup au yeux d'ors. Il me courrait après, pour m'attraper. Il y arrivait tout le temps, mais je ne lui boudais pas. J'éclatais de rire à chaque fois, assez pour le déstabiliser et qu'il me lâche pour une autre cours poursuite. Il me suivait comme une cendre suit sa flamme. Comme un enfant suit son père. Mais là, la flamme était beaucoup plus petite. Et c'est le père qui suit l'enfant. Au bout d'un moment, il arrêta, fatigué. Je lui courrais au tour, cherchant à le convaincre de jouer encore et encore. Comme une boucle sans fin. Mais, Il s’allongea dans l'herbe. Et il regarda le ciel. Je m'assis près de lui, et d'après mon souvenir, je lui posais cette question : "Pourquoi regarde-tu le ciel, papa ?". Et il me répondit alors, toujours les yeux sur l’immensité bleu : "Pourquoi ? Car le ciel est beau. Beau comme toi. Beau comme les yeux de ta mère." Il ce tourna vers moi, et me regarda longtemps. Sans que je comprenne pourquoi, je venais d'apprendre quelque chose ce jour là. Je ne sais toujours pas ce que ça peux être, mais je sais que cette chose, je ne la reverrais pas avant que je ne sache ce qu'elle était vraiment. Mes yeux ce remplir de larme. Mais elles disparurent aussi vite qu'elle était venue. Laissant place à la haine. Comme-ci je ne me souvins plus de rien.
Vitany ce tourna vers le chemin qu'avait pris Le "Harunobu", faisant mine de le suivre. Et elle s'arrêta pour poussait un long gémissement. Je le reconnus. Ce fus le gémissement long et aigu. Celui que l'on pousse quand notre cœur ce déchire. L'appel d'un enfant perdu. Seul. Comme moi. Mes souvenirs commençaient à me perturber, mais je ne fis mine de rien. Vitany tourna ses yeux mouillé vers moi, une fois un long moment de questionnement intérieur. Je n'avais pas mesurer le temps, j'étais trop concentrer sur ma haine pour faire quoi que ce soit. Elle m'adressa la parole d'une voix tremblante, comme-ci elle venait de pleurer toute les larmes de son âme. Et elle me dit ces seules mots.

- Qu'est-ce... Pourquoi ?

Elle planta ses yeux dans les miens, comme essayant de chercher à comprendre ce qui venait de ce passer. D'un reflex étrange, je me levais. Ce n'était même pas naturel. Ça n'avait rien de naturel. On aurait dis un robot. Un simple pantin inanimé qui bouger sous les ordres de son maître. Je me levais si vite et brusquement que j'eus quelque seconde le tournis. Mais ce fus de courte durée, là aussi. Je me tournais, et fis quelque pas de l'autre coté de Vitany, lui tournant le dos. Elle ne pus pas voir ma réaction, mais si elle l'avait pus la voir, elle sûrement eut de quoi s'inquiéter. Mes yeux ce sont à ce moment, remplis d'un voile noir et sombre, me rappelant le jour où ma mère a été tuer par... Par Lady. Par un loup. Je cherchais désespérément à fuir la crise de larme, voulant fuir la réalité. Je me souvins du bruit qu'elle a poussé quand Lady l'a tué, de la façon dont elle m'a sauvé. Je serais les crocs, refoulant ma haine dans la brume blanche. Je finis par prendre une grande inspiration. Je ne voulais pas que Vitany me voit comme ça, dans cette état. Un état de rage et de tristesse plus que fort. Presque dangereux. Sans me tournais, je dis à la renarde de flamme une phrase tranchante. Sans aucun mot méchant, mais assez nette.

- Je n'aime pas les loups. Point.

Rien que de lui dire ça, je commençais à m’emporter dans une horrible et incontrôlable crise de rage. Une multitude de mot et de phrase me sautèrent dessus. Et je ne pus rien faire pour m'en empêcher. Ce ne fus pas mon cœur qui parla, mais mon cerveau. Ce qui donna un résultat pire que tout ce que l'on peut imaginer. Ne donnez jamais le pouvoir à votre cerveau. Il vous tuera, vous et votre âme en même temps. Car il dit des choses tellement horribles, que ça en devient incontrôlable.

- Les loups sont vils. Les loups sont méchants. Les loups ce moquent de ce que tu penses ou pas. Les loups, ça les amusent de te voir souffrir. Pourquoi je ferais confiance à un loup ?

J’explosais. Comme ça. BOUM. Je me mis à crier. Et plus je parlais, plus je m'approchais de Vitany, débordant de rage et de haine. Crocs à l'air. Poils hérissaient. Et personne ne pouvaient m'aider. Je crachais toute la haine que j'avais pus accumulé ce jour là. Le jour où ma vie à radicalement changer. Je sais même plus pourquoi j'ai fais ça ! Si ce n'est que j'étais fou de rage.

- Pourquoi je ferais confiance à un LOUP ?!!! Ça les amuse de te voir souffrir ! Ils ce foutent de ce que tu ressente ! ILS CE FOUTENT DE TOI ! Et tu sais pourquoi ? HEIN tu sais pourquoi ?! PARCE QUE C'EST UN COUILLON DE LOUVETEAU QUI MA DIS QUE MON PERE EST MORT !! ET IL A RIT L'AUTRE COUILLON !!! Ah oui... J'oubliais... C'EST AUSSI  UN LOUP QUI A TUER MA MERE !!!

Mes derniers mots retentirent partout autour de nous. Comme l'air ce répand un peut partout. On avait du m'entendre à l'autre bout de la forêt, voir plus. Je venais de faire une vocalise telle que je ne sentais plus ma gorge. En faite, je ne sentais plus tout court. Mon museau ce trouvait à quelque centimètre de celui de Vitany, terrorisée. On put voir dans mes yeux flottaient de la peur. Pas seulement de la haine et de la rage, mais aussi de la peur. La peur d'un jour retrouvait Lady. De retrouver cette Louve en n'importe qu'elle personne qui m'est chère. Si jamais j'en ai... Je me reculais doucement de Vitany. Comme frapper par la foudre. Une foudre invisible mais qui fait mal. Très mal. Les oreilles baissaient, les pupilles toute petites comme un chiot apeuré, j'eus peur. Je vis en moi quelque chose d’effrayant. Je vis en moi un monstre assoiffé de haine et de tristesse. Et je vis ça dans les yeux de Vitany. Dans mon propre reflet. Je reculais de plus en plus d'elle. Et je finis par m’arrêtais quelque seconde, la regardant la queue entre les pattes.

- Je... Je ne voulais pas... Va rejoindre ton ami... Ne t'occupe pas de moi... Je suis désolé...

Et je courus dans le manteau de soie de la brume épaisse et pourtant, si fine.
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MessageSujet: Re: S'égarer dans le brouillard permet de rencontrer des nouvelles personnes (PV Vitany et Courto) S'égarer dans le brouillard permet de rencontrer des nouvelles personnes (PV Vitany et Courto) EmptySam 11 Juin - 11:09
Harunobu courait, ne se souciant plus de rien. Il ne voyait rien. Ne pensait à rien. Il se sentait vide. Sale. Ecœurant. Non. Il s'arrêta, même pas essoufflé. Il était loin de ces amoureux. Une flamme de haine monta dans ses yeux en repensant à Vitany. A son regard, celui qu'elle avait lancé à l'hybride.
Vitany lui avait redonné le souffle de l'espoir. Celui de vivre.
Avant de la rencontrer, il n'était rien. Rien. Son existence n'avait aucune importance, aucune grandeur. Personne ne se souviendrait de lui. Il ne savait pas ce qu'était devenue sa sœur, et son père l'avait abandonné.
Alors pourquoi s'obstinait-il à le chercher? Pour se venger? Pour se rapprocher de lui? Il n'en savait strictement rien. Mais il s'accrochait à cette espérance comme un fou. Et Vitany l'avait trouvé. Ou l'inverse. Il avait discuté avec elle. La renarde lui avait confié ses peur, il avait fait de même. Prouvé qu'il existait.
Il avait laissé sa trace de patte dans le monde.
Et voilà qu'elle l'abandonnait.
Que ce soit pour un lapin, un cheval, un loup, un renard, un humain ou un hybride, sa réaction aurait été la même.
Harunobu était vide. Seul. Tout seul avec sa souffrance, avec son désespoir. Elle n'avait même pas tenté de le rattraper. Il s'écroula au sol, accablé par le chagrin. Il voulut crier encore une phrase chargée de haine, mais aucun son ne sortit de sa gorge. Car à ce moment là, il se trouvait près d'une forêt, à même la lisière. Il était loin des deux autres canidés. Un grognement le fit paniquer.
Un ours se tenait devant lui, les deux pattes arrière dressées. Le loup revit sa mère. Elle avait servi de vengeance. De proie. D'appât.
Il poussa un hurlement terrifiant. Les yeux fous, il criait jusqu'à en perdre le souffle. Il était debout à présent, complètement hystérique. Complètement terrorisé. Il n'entendait que son battement de cœur irrégulier cogner dans sa poitrine sans interruption, son sang qui battait à ses tempes. Ses pattes qui tremblaient. Sa chair de poule qui lui faisait dresser tous ses poils.
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MessageSujet: Re: S'égarer dans le brouillard permet de rencontrer des nouvelles personnes (PV Vitany et Courto) S'égarer dans le brouillard permet de rencontrer des nouvelles personnes (PV Vitany et Courto) EmptySam 11 Juin - 17:49
Courto se leva d’un mouvement raide, presque mécanique. Il semblait fuir mon regard, mais je pus clairement voir l’air sombre qu’il arborait. Il fit quelques pas, me tournant le dos ; j’allais m’approcher de lui quand, d’un ton tranchant et amer, il déclara :

- Je n’aime pas les loups. Point.


Il sembla se crisper, puis des mots jaillirent de sa gueule, tel un flot incessant qu’il ne pouvait pas arrêter :

- Les loups sont vils. Les loups sont méchants. Les loups se moquent de ce que tu penses ou pas. Les loups, ça les amuse de te voir souffrir. Pourquoi je ferais confiance à un loup ?

J’ouvris la gueule pour lui dire gentiment qu’Harunobu n’était pas de ces loups-là et qu'il pouvait lui faire confiance, mais il fut plus rapide que moi. Il haussa le ton, criant presque, tout en se rapprochant de moi d’un air menaçant. Je fis un pas en arrière, troublée par ce qui se tenait devant moi. L’animal qui s’approchait de moi n’avait rien du Courto sensible et doux que j’avais pu découvrir. C’était une bête, assoiffée de rage et de vengeance ; sa belle fourrure rouge était hérissée telle des pics, et sa gueule s’ouvrait sur des crocs acérés. Ses griffes crissèrent sur le sol quand il continua, hurlant toute sa fureur :

- Pourquoi je ferais confiance à un LOUP ?!!! Ça les amuse de te voir souffrir ! Ils se foutent de ce que tu ressens ! ILS SE FOUTENT DE TOI ! Et tu sais pourquoi ? HEIN tu sais pourquoi ?! PARCE QUE C'EST UN COUILLON DE LOUVETEAU QUI M’A DIT QUE MON PÈRE EST MORT !! ET IL A RIT L'AUTRE COUILLON !!! Ah oui... J'oubliais... C'EST AUSSI  UN LOUP QUI A TUÉ MA MÈRE !!!


Je me figeai à la suite de cette déclaration. Maintenant je comprenais pourquoi il n’avait pas l’air heureux quand il avait vu Harunobu. Je refoulai aussitôt toute pensée de ma propre mère ; ce n’était pas le moment de me laisser encore assaillir par mes cauchemars.
Penché au-dessus de moi, bête vibrante de haine, de rage et de chagrin, Courto me fixait, les yeux fous. J’étais recroquevillée, la queue entre les pattes. Pendant un instant, en voyant ses griffes recourbées et ses grands crocs tournés vers moi, j’eus peur qu’il m’attaque. Mais je vis une étincelle de frayeur s’allumer dans ses prunelles et je compris que sa crise de rage n’était due qu’à cette peur.
Il a peur des loups.
Soudain, il se figea et recula, comme si je l’effrayais. Il ressemblait à un renardeau apeuré, avec ses oreilles basses et sa queue touffue entre les pattes. Je fis un pas vers lui, et m’apprêtait à lui dire que tout allait bien, que ce n’était rien, mais il recula de plus belle et lâcha d’une voix tremblante :

- Je... Je ne voulais pas... Va rejoindre ton ami... Ne t'occupe pas de moi... Je suis désolé...


Et, s’élançant dans l’épais brouillard, il disparut de ma vue en moins d’une seconde. Je m’assis lourdement, les yeux ternes et humides. J’étais seule. Déchirée entre Harunobu, mon si doux compagnon de route qui m’avait crié à quel point il me détestait, et Courto, l’hybride sensible et terrifié. Je serrai les crocs, me forçant à ne pas pleurer. Je devais être forte. Je chassai les larmes de mes yeux puis me levai, hésitant toujours sur qui je devais poursuivre. Soudain, un cri déchira le brouillard. Ma fourrure se hérissa en un éclair lorsque je reconnus la voix.
Harunobu !
Le cri avait semblé être un hurlement de terreur, et pas de douleur, mais il n’y avait pas de temps à perdre. Je m’élançai dans la direction qu’avait prise le jeune loup, guidée par l’écho incessant de son hurlement. Je n’avais jamais couru aussi vite depuis le jour où la harpie avait emporté mon frère. Car en Harunobu, je revoyais Kino. Je revoyais sa tendresse, son regard, son sourire. Poussant un long et puissant cri de guerre qui résonna à travers la brume, j’accélérai l’allure ; je ne sentais plus le sol sous mes pattes, je n’entendais plus rien que le vent qui sifflait à mes oreilles. Soudain, au loin, à travers la brume, je repérai une forme sombre, immense, qui surmontait un canidé au pelage clair. Ma mâchoire se crispa, mes griffes sortirent et labourèrent la terre humide. L’ours, car c’en était un, était dressé sur ses pattes arrière, menaçant de ses énormes pattes griffues la silhouette d’Harunobu. Les paroles qu’il avait prononcées avant de disparaître résonnèrent dans mon esprit, mais je ne ralentis pas. Soudain, à la place de l’ombre de l’ours, je vis un visage humain, qui attisa ma rage ; les yeux recouverts d’un voile rouge, je me jetai sur le monstre, qui ne me vit pas arriver, aveuglé qu’il était par le brouillard opaque, dans un grand cri de guerre, lançant dans ma langue natale :

- Ollen täällä, veljeni !

Je suis là, mon frère.
Mon saut me mena droit au visage de l’ours. Agile et fine, toute petite par rapport à ce géant, je m’agrippai à sa fourrure, me faufilai derrière son cou et mordit furieusement son oreille gauche. La chair se déchira, le sang gicla et le géant hurla. Évitant une énorme patte poilue qui me frôla le dos, je lacérai le front de l’ours de mes griffes acérées, arrachant la fourrure, marquant d’infâmes blessures le visage de l’animal. Je mordais, je griffais, évitant avec souplesse tous les coups qu’il tentait de me porter. Je n’étais guidée que par le désir ardent de protéger celui qui me rappelait tant mon grand frère et par une vengeance aveugle au nom de ma mère qui avait donné sa vie pour sauver la nôtre. Bientôt, le pelage de l’ours ne fut plus qu’une fourrure poisseuse de sang ; la mienne, rougie par les éclaboussures sanglantes, devait paraître une flamme meurtrière. Je déchirais les chairs, tailladais la peau de l’énorme bête féroce. Je n’entendais plus que ses cris de douleur et le sang battant dans mes tempes. Soudain, puisant dans une énergie furieuse, l’ours fit preuve d’une incroyable rapidité, et d’un coup de patte puissant, me faucha et m’envoya voler comme une poupée de chiffon. Je retombai au sol plusieurs mètres plus loin en poussant un glapissement, roulant plusieurs fois sur moi-même. Voyant que l’ours se tournait vers moi, ses petits yeux noirs brûlants de rage, je tentai de me relever, mais je m’écroulai à nouveau. J’étais épuisée, et l’une de mes pattes était tordue, si j’en croyais la douleur qui me rongeait telle une brûlure. Rassemblant tout mon courage, je soutins le regard de l’ours au pelage rouge de sang, et poussai un grognement de gorge furieux. Ma fourrure ébouriffée était poisseuse et salie de terre ; ma patte me faisait atrocement mal, mais pas question que j’abandonne ! Mais je n’avais plus le choix. L’ombre de l’ours me recouvrit bientôt. Je levai les yeux vers le regard mauvais de l’ursidé, grondant de frustration d’être aussi faible. Je devais avoir l’air bien pathétique. Je pouvais à peine bouger, et une voix dans ma tête me soufflait de ne pas lutter. Que cela serait moins douloureux, et que bientôt je pourrai retrouver ma famille. Je poussai un dernier cri de guerre furieux puis, lorsque l’ours leva une immense patte pour me briser la nuque, je fermai les yeux et baissai la tête, acceptant mon destin. Je revis en mémoire tous les visages que j’avais pu voir, amis ou ennemis et murmurai à l’intention d’Harunobu, d’une voix si basse et éraillée que je doutais qu’il l’entende :

- Pardon, mon frère.

Puis la douleur dans ma patte s’intensifia tant que je m’évanouis.
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MessageSujet: Re: S'égarer dans le brouillard permet de rencontrer des nouvelles personnes (PV Vitany et Courto) S'égarer dans le brouillard permet de rencontrer des nouvelles personnes (PV Vitany et Courto) EmptyDim 26 Juin - 13:31

Je cours. Pourquoi ? Parce que j'ai fais quelque chose d'horrible, j'ai fais peur à Vitany... Je n'aurais pas du faire ça. Elle ne le mérite pas. Je ne sais pas ce qui ma pousser à le faire, mais je haïe cette chose. Quel qu'elle soit. Même si cette chose et mignonne comme tout. Je serais près à tout pour me pardonner. Mais je ne sais pas quoi faire, je suis perdu. Comme un chiot sans famille, sans meute. Alors je cours. Pour échapper à ce que j'ai fais. Je n'aurais pas dus faire ça, elle ne le mérite pas. Vraiment. Je traverse l'épais manteau de velours de la brume, le plus loin possible d'elle. Je cours, tête basse, les dents et le cœur serré. Je le préfère pas regarder derrière moi, ce n'est pas bien de voir ce que l'on vient de faire, de revenir en arrière. Alors j'avance. C'est le mieux que je puisse faire après tout. La brume m'engouffre de toute par. Du museau a ma queue, des oreilles au coussinet. Je commence à ralentir, je suis essoufflé. Je m'arrête au bout de quelque mètre, près d'un arbre qui ressemble à un vieux chêne. Je m'adosse à l'arbre, et regarde autour de moi. Il n'y a rien. Juste du brouillard, ce grand voile blanc et si angoissent. Près de moi j'entends un animal, une grenouille. Elle me fait sursauté. Je décide d'aller la regarder, alors je penche la tête vers elle. L'animal vert me regarde en louchant, comme si il cherchait à me parler. Je me penche un peut plus, mettant ma truffe assez près d'elle. Elle avait l'air dans un profond désarroi. Mélancolique quoi. Regardant l'animal, je me redresse. Et je réalise quelque chose. Je réalise que je suis perdu. Je fronce mes sourcils, et j'expire lentement. J'ai l'impression que l'on vient de me planter une aiguille dans le cœur. Ou que l'on a déchiré en partit celui-ci. Je laisse tomber ma tête en arrière, et je regarde le ciel, qui pourtant existe bien derrière ce voile brumeux. Je ferme les yeux, et j'essaye de penser à autre chose, quelque chose de bien, d'heureux. Mais rien ne me vient à l'esprit. Je reste vide, sans rien a dire. J'entends l'animal visqueux qui fais son croisement à coter de moi. J'ouvre les yeux, et je me penche la tête vers lui, le dévisageant. La grenouille ce passe une patte sur le museau, accompagner de clignement d’yeux. Je fais la grimace, comme si j'avais de la peine. Alors, d'une voix mélancolique, je lui murmure.

- Toi aussi, tu as fais une grosse erreur ?

L'animal me dévisage et ce met à croiser, augmentent ma tristesse au plus haut. Je soupir, et je me tourne devant le voile de soie en face de moi. Alors une image me vient, celle de Vitany. En train de sourire. Je penche mon regard émeraude vers mes pattes. Et les dévisage elle aussi. Je commence une autre phrase hésitant, tout en expirant de nouveau. Triste.

- Urrrrm... Tu sais, je ne voulais pas faire ça... Je ne voulais pas lui faire peur... Je me tourne vers lui, et le regarde. Tu croix... J'aurais pus être plus gentil avec le loup ?

L'animal ne répondit rien, cette fois. Pas de croisement, rien. Il ce contenta de me loucher loucher dessus. Il a raison, après tout. J'aurais pus être plus gentil. Qui sait, il est peut être gentil ! Et puis si il est sympas avec Vitany, il l'est avec moi forcement. Non ? Bon bah après tout, il avait l'air très en colère. Mais je me demande si il est sympathique, au fond. Mais à peine je pense à ça, que mes souvenirs me revienne. Je vois les louveteaux qui s'énerve contre moi, me poussant avec haine. Et je vois le visage sadique de Lady, comme-ci elle était là, dans la brume. Ou alors, ce n'est que moi, qui hallucine. J'essaye de refouler ma haine, là laissant de coté. Je ne veux pas que ça recommence, pas maintenant. Je ne veux pas perdre Vitany. Je ferme les yeux, et pense a autre chose. Quand d'un coup, j'entends au loin du hurlement qui déchire le drap de soie dans le quel je suis enroulé. Ce hurlement ressemble à un hurlement de peur, comme-ci la personne qui le pousser est terrorisé. Mes oreilles ce dresse, et je rouvre les yeux vers la source du bruit, qui viens de là d'où je viens. Enfin je croix, car avec cette brume c'est impossible de savoir. Mais je reconnais vite qui pousse ce crie, cette appelle au secoure. C'est le fameux Harunobu qui le lance. Je me crispe, je n'irais pas aider un loup, jamais. Les loups, il n'y en a que pour eux, il ce foute de toi, de si tu souffre, pourquoi l'aider alors ? Je n'ai pas envie d'aider un loup, jamais ! Un voile sombre entour mes yeux émeraude, cachant mon regard. Un canine montre le bout de son nez, comme-ci j'allais attaquer quelqu'un. Je sortais mes griffes, et me crispais encore plus dans le long crie du canidé. D'un coup, j'entendis autre chose, quelque chose de lointain. Une espèce de crie de guerre. Mais là aussi je reconnus la voix. Vitany. Mon sang ne fais qu'un tour. Vitany, elle ne va pas bien. Pourquoi pousse-t-elle un crie de guerre ? Il faut que j'aille l'aider, et vite. Mais je ne sais pas si je veux vraiment y aller. Le loup n'a que ce qu'il mérite. Mais pas Vitany. Elle n'a rien fais. Je suis pris au piège, comment faire ? Je ne sais pas quoi choisir. Vitany... Je suis désolé... Comment je fais... Je me crispe, serre les dents, me rentre à l’intérieur de moi même, perdu. Si ne le fais rien, il peut arriver quelque chose à Vitany. Et si je fais quelque chose, le loup va être en colère. Que faire... Pourquoi est-ce que c'est toujours à moi que reviens ce genre de décision. Je ne suis pas un héros, et je ne veux pas l'être. Le héros souffre déjà beaucoup et perd tout ses amis et amies. Et moi je ne veux perdre personne ! Et en plus il a de grande responsabilité, et je ne veux pas en avoir. Aider moi... D'un coup, j'entends un croisement à coter de moi. La grenouille. Je lâche la pression, et je la regarde. Elle me regarde. Je fronce les sourcils. Ma décision est faite. Je me lève, et me tourne vers elle pour la dernière fois, sans doute.

- Tu as raison, ils ont besoin de moi. Le devoir m'appelle. Merci.

Je la regarde, compatissant. Et je m'élance sur la route. Je bondis de pierre en pierre, je cours à toute allure, je ne perdrais pas cette fois. Je ne me cacherais pas. Pas cette fois, non. Je courus aussi vite que je pus. Je ne voulais pas ralentir, même je commençais à fatiguer. Mon souffle fis apparaître sur son passage d'autre nuage de brume. La terre humide voler derrière moi. Je déchirais la nappe de brume, autant que je pus. Le crie s'arrêta, mais je continuais à avancer en suivant le dernier écho que j'avais pus entendre. Je ne fis pas attention au reste, autour de moi. Le paysage défilait devant mes yeux. Je me rapprochais de plus en plus, et je commençais à entre des bruits d'ours, et de bataille. Je courus encore plus vite, la tête baissait. Je m'arrêtais. J'étais dans un angle tellement particulier qui faisait que je voyais tout le monde, sans que eux puisse me voir. Je me rapprochais d'eux, regardant ce qui ce passé de mes yeux émeraudes. Vitany venait de sauter sur l'ours, pleine de rage. Harunobu était dans un coin, tétanisé. Vitany déchirait la peau de l'ours, avec une rage tel que je ne l'ais jamais vus. Elle arracha son oreille, lui entailla le front, le griffant et le mordant de toute part. Je regardais immobile ce qui ce passer. Ne voulant pas intervenir. Au bout de quelque seconde, Vitany devient rouge sang. Je pouvais voir dans ses yeux à un moment, toute la haine qu'elle avait envers cette ours. Je la regardais ce battre. Ne faisant rien. Je voulais savoir quelque chose, c'est pour ça que j'attendais. Mais quoi, et bien je n'en sais rien. Le sang giclait de toute part, tombant sur le sol qui devient vite écarlate. Quand d'un coup, l'ours réussis à la toucher. Je me crispais et sans le vouloir, fis un grognement sourds accompagner de la sortit de mes griffes. Je montrais les crocs. Vitany tomba lourdement au sol. Je venais de voir, à ce moment, ma mère. Vitany me rappela ma mère. Et l'ours Lady. Je crus revoir la même situation, et mon passé ce mélangea avec mon présent. Ne laissant plus qu'un souvenir vécus dans ma mémoire, deux fois le même souvenir. Deux fois la même situation. L'ours ce rapprocha d'elle, la patte en l'air près à l’achever. Vitany à ce moment là, tomba dans les pommes. Plus personne ne pouvais l'aider. Plus personne à part moi. Je me mis à grogner, un voile sombre embruma ma vus. Mes crocs sortirent et mes griffes aussi. J'étais près. Et je m’élançais en hurlant de rage.

- PAS CETTE FOIS !!!

Je tombais sur son dos, entaillant sa chaire. Je remontais jusqu'à son cou, et je le mordis aussi fort que je pus le faire. Les yeux remplient de haine. Le monstre ce débattit, alors pour le calmer je remontais vers son visage et lui arracha de coup de croc ses yeux. Il ce dressa sur ses pattes arrières et hurla d'un cris d'effroi qui perça la brume. Il commença à basculer en arrière, me lançant accrochais à son cou. Il passa sa patte griffu sur mon dos et m'entailla profondément, arrachant un lambeau de chaire. Je ne glapis même pas, je n'avais même pas mal. Je ne sentais pas la blessure. Tout ce que je sentais, c'était la haine. Mes crocs écarlate vient ce nichaient dans son cou, et je me mis à serrer aussi fort que je pus. En ce court instant, je revis le sourire de Vitany, je revis le moment ou je l'avais vus la première fois, et quand elle m'a accepter tel que j'étais. Je repensais à ma mère, à mon père. Je repensais à u tas de chose, tellement joyeuse. Et un souvenir revins. Je vis ma mère et mon père, courir ensemble dans un champs. Et moi, j'étais avec eux. J'étais assez petit. Mais j'étais là. Je repensais à mon père qui me réconforter quand je faisais le même rêve avec l'ours géant. Et qu'à chaque fois il me protégeait et me réconforter. Et là, c'est moi qui suis en train de le tuer. Je vis un court instant, mon père à coter de moi, en train de le tuer. Avec moi. Et il me dit alors, heureux de voir ce que je suis devenu : « Tu as réussis fiston, tu l'as tuer, et sans mon aide. »

- Oui papa... Murmurais-je.

Je sautais vers l'avant me propulsant pour le pas finir écrasé par la masse immaculé de liquide rouge. Il tomba au sol en soulevant un amas de poussière. Ma fourrure est écarlate, et mes dents aussi. J'étais en face de Vitany, le regard sombre. Je soufflais enfin. Je n'avais pas eu l'occasion de soufflais, et la j'en profitais. Je laissais lentement traîner mes pattes vers elle, encore distant de ce monde. Je repris enfin conscience et j'accélérais. Je courus vers elle, la reniflant. Je lui léchant le visage. Et je vis qu'elle avait une patte tordus. Je soufflais. Je ne l'avais pas perdu. Elle n'a rien de trop grave. Ce qui allais recommençais n'a pas recommençais. Et je suis heureux que ce soit ainsi d'ailleurs. En reprenant conscience, je me rendis compte que j'étais blessé. Je souffrais le martyr. J'émis un petit glapissement de douleur. Je ne voulais pas voir ce que ma blessure pouvais avoir comme impacte sur moi, mais je pense qu'il restera une marque sous ma longue fourrure. Je pris la parole d'un ton plus accueillant pour répondre à une question invisible qu'aurais pus me poser Harunobu.

- Elle va bien. Elle a juste la patte cassé. Et elle est dans les pommes.

Je me tourne vers, lui le regardant. Finalement, j'avais oublier qu'il était un loup. Je le regardais comme si il était mon père, avec beaucoup de compassion. Ses yeux jaunes qui transpercer le brouillard me rappela mon père, avec ses yeux d'ors. Je ne dis rien, je ne fis que le regarder. Et puis, je décidais que ce serais bien que je lui parle, ne pas le laissait dans l’oublie comme ça. Alors je lui dis, toujours avec la même voix, sans même penser à autre chose.

- Ça va ? Tu n'as rien ? Je... Je suis désolé...


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MessageSujet: Re: S'égarer dans le brouillard permet de rencontrer des nouvelles personnes (PV Vitany et Courto) S'égarer dans le brouillard permet de rencontrer des nouvelles personnes (PV Vitany et Courto) EmptyDim 26 Juin - 14:45
Le temps semblait s'être étiré affreusement lentement. Des milliards de nanosecondes s'écoulaient avant que l'ours ou lui n'agisse. La tête de Harunobu lui fit mal. Très mal. Il revit sa mère. Son hurlement de douleur, le sang qui avait giclé de partout. Il se revit, les pattes éclaboussées d'un sang qui n'était pas le sien. Puis il crut que son cœur allait éclater lorsqu'il se souvint du grognement de l'ours qui se jetait sur lui. De la douleur qui l'avait attaquée à la cuisse. Il se revit, couché sur le sol, voyant de travers sa mère étendue, éventrée, baignant dans son propre sang. Son hurlement avait résonné dans les plaines à l'herbe verte.
Et si c'était lui? Le fils de l'ourse qui avait tué sa mère? Il avait grandi, pris en force? Non, c'était impossible. Les ours ne voyageaient pas autant que les loups. Ce n'étaient pas des nomades, ils ne pouvaient pas vivre en meute et ne pouvaient pas être bannis.
Son sang s'était glacé dans ses veines, mais le mâle gris le sentait bouillonner. Rien que la vue du pelage hirsute de l'ursidé avait suffi à le faire hurler de terreur. Il se souvint de sa peur et de la méfiance qu'il avait ressenti avant la rencontre avec Vitany. Vitany... Elle lui manquait. Il s'en voulait horriblement de lui avoir dit ça, de lui avoir crié qu'il la détestait. Alors que c'était tout simplement faux. Il l'aimait. Il l'aimait comme une sœur. Elle avait comblé ce trou de solitude dans son cœur. Son attitude lui avait fait vaguement penser à elle. Il ne se souvenait presque pas d'elle. Et cela lui avait fait mal d'avoir perdu tous les bons souvenirs passés avec sa famille. Chaque fois qu'il songeait à sa mère, il revoyait sa mort. Et son père... N'en parlons pas. Alors pourquoi s’était-il lancé à sa poursuite un jour, quittant la meute ? Une envie de liberté, de se rebeller ? De se démarquer des autres ?
Sûrement pour ça. Harunobu n’aimait pas être un simple mouton blanc parmi tous les autres. Il voulait qu’on le remarque, qu’on lui prouve qu’il était unique. Qu’il existait bel et bien.

Quelque chose le tira de sa torpeur. C'était un cri, qui sonnait comme un cri de guerre. Vitany. Il reconnaitrait le timbre de sa voix entre mille. Il ne sut comment réagir. Fallait-il qu'il pleure, qu'il lui demande son pardon? Ou bien s'entêter à tout lui mettre sur le dos comme un lâche?
Il ne voulait pas la perdre. Il ne le supporterait pas. Il mettrait fin à ses jours si elle venait à l'abandonner et le quitter pour toujours.
Mais son glapissement, qui était dans une langue qui lui était étrangère, sonnait comme un encouragement. Bizarrement, il avait eu l'impression de savoir ce qu'elle disait.

"-Ollen täällä, veljeni!"

Elle déboula près de lui et bondit droit sur l'ours, sans aucune hésitation. Harunobu n'entendit plus rien, à part les grognements terrifiants du prédateur. Vitany se battait comme une furie; un aspect que le jeune loup ne lui aurait jamais soupçonné chez elle. Après plusieurs minutes de combat, l'ours finit par riposter et frappa la renarde avec violence. Celle-ci resta immobile au sol. Le mâle gris savait qu'il devait aller l'aider, oui. Car leur ennemi s'était dangereusement approchée d'elle. Son ombre la recouvrait d'une couleur grise foncée. Harunobu l'entendit, dans un souffle rauque.

"-Pardon, mon frère."

Il vit qu'elle avait perdu connaissance. Il s'empêcha de hurler, de pleurer. Non, il devait être fort. Il le DEVAIT, absolument. Il devait sauver son amie, qui était venue à son secours. Oui.
Mais quelqu'un d'autre le fit avant lui. Il s'était apprêté à vaincre sa plus grande peur pour elle. Mais ce lounard se jeta sur l'ursidé en poussant un hurlement, qu'Harunobu n'arriva pas à comprendre tant son cœur battait fort. Il détourna les yeux tandis que le Courto tuait l'ours sans aucune retenue. Lorsqu'il entendit un bruit sourd, celui de l'ennemi qui tombait à terre, il releva la tête. La bête qui le détestait se tenait près de Vitany, lui léchant le visage. Enfin, il se tourna vers Harunobu.

"-Elle va bien. Elle a juste la patte cassée. Et elle est dans les pommes."

Il eut envie de se jeter sur lui et de l'égorger, en hurlant que tout était de sa faute. Que s'il avait fait preuve d'un peu plus de maturité, tout cela ne se serait pas passé. Il savait que sa compagne de route était vivante. Son flanc s'était soulevé à un rythme plutôt régulier auparavant: il en était toujours de même. Il n'était pas idiot. Courto dit à nouveau, le regard compatissant. Harunobu eut de nouveau envie de l'étriper. Il le prenait en pitié, hein...

"-Ça va? Tu n'as rien? Je... Je suis désolé..."

Le loup ne dit rien, le contourna et se coucha près de Vitany. Il posa sa tête sur ses pattes de devant, l'air exténué et furieux, cherchant quelque chose à répondre.

"-Ça ne sert à rien d'être désolé maintenant. De toute façon, c'est toi qui..."

Il lâcha un soupir et se tut. Il savait qu'il n'arriverait pas à lui dire quelque chose de désagréable. Il se contenta de perdre son regard pâle dans le vague.
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MessageSujet: Re: S'égarer dans le brouillard permet de rencontrer des nouvelles personnes (PV Vitany et Courto) S'égarer dans le brouillard permet de rencontrer des nouvelles personnes (PV Vitany et Courto) EmptyDim 26 Juin - 15:46
Je flottais, nageais inconsciemment dans un océan de noirceur. Plongée dans mon état comateux, je n’entendais rien, rien qu’un bourdonnement lointain qui titillait mes oreilles. Des images vaporeuses et irréalistes se formaient et disparaissaient aussitôt devant mes paupières lourdes et fermées, comme des fragments de rêve éparpillés. Je ne sentais plus rien, ni le sol sous mes pattes, ni le souffle du vent. J’avais un peu froid. Je tentai de bouger, mais je n’y arrivai pas. J’avais l’impression d’avoir les pattes plus lourdes et raides que la pierre. Mais je me sentais bien, malgré le froid. Je ne sentais plus rien, aucune odeur, aucune douleur… Étais-je morte ? Cela y ressemblait… Pourtant je respirais. Du moins je crois. Tout me semblait flou, comme vu à travers des paupières mi closes ; quant à mes sensations, j’avais du mal à les analyser.
Peu à peu, comme si je sortais d’un rêve, je repris conscience de mes sens. En premier, l’odorat. Lentement, je pus sentir des odeurs. Je reconnus l’odeur familière et douce d’Harunobu et celle, plus musquée mais tout aussi douce, de Courto. Et celle, terrorisante et métallique, du sang frais. Je ne parvenais pas à discerner d’où venait l’odeur, mais elle était forte et emplissait l’air. Puis me revinrent mon goût et mon toucher, et je grimaçai. Une douleur lancinante me rongeait la patte, et je fus tout à fait sûre d’être encore en vie. Je sentis la fraîcheur de la brume, le sang séché qui maculait ma fourrure, et la chaleur rassurante de deux corps, près de moi. Harunobu et Courto… Pendant un instant, un fol espoir me traversa l’esprit.
Ils ont enfin fait la paix… ?
Puis me revint mon ouïe, et je poussai presque un soupir de soulagement. Les bruissements de la forêt, non loin de là, les respirations de mes amis, mon propre cœur que j’entendais enfin battre.
Je suis vivante.
Cette fois, j’en étais sûre. J’attendis d’avoir pleinement conscience de mon état et des alentours pour ouvrir enfin les yeux. Mes paupières étaient lourdes, et tout mon être me criait qu’il avait sommeil, mais je devais me réveiller. Soudain, le souvenir de l’ours m’assaillit. Comment s’était terminé le combat ?! Je m’étais évanouie et… Courto avait dû arriver, peut-être même que lui et Harunobu avaient fait fuir l’ursidé. Cette idée me décida. J’ouvris les yeux d’un coup.
Ouch ! Mauvaise idée !
Je les refermai aussitôt, la rétine brûlée, aveuglée par le soleil qui perçait la brume, et poussai un petit gémissement. Puis je remuai un peu, histoire d’avertir mes deux compères que j’allais bien et que j’étais consciente. Je relevai un peu la tête et ouvrit doucement les yeux. Ma tête me tourna et je la reposai. Ma vision était un peu floue, mais j’étais réveillée. Luttant pour ne pas refermer les paupières et retomber dans les pommes, je regardai autour de moi, un peu hébétée. À ma gauche, j’aperçus le pelage clair d’Harunobu. De ce que je vis, il ne semblait pas blessé et j’en fus immensément soulagée. Je tournai la tête vers la droite, aperçus le long pelage rouge de Courto et, derrière lui, une immense masse de fourrure sombre. Je poussai un grondement qui, du fait de ma gorge trop rauque, termina en toux. Puis je remarquai que les poils de l’ours n’étaient animés que par le vent et qu’il avait perdu beaucoup de sang. Trop pour survivre. L’ours était mort. Je poussai un long soupir, mélange de soulagement et de fatigue, puis aperçus une blessure sur le dos de Courto. Une énorme marque de griffe, dégoulinante de sang. Je relevai un peu la tête, qui dodelina un peu. Je chancelai un peu puis tentai de me mettre debout. La douleur dans ma patte me convainquit de rester assise. Tremblante sur mes jambes faibles, ma patte blessée à peine appuyée sur le sol, je regardai Harunobu, puis Courto. Ils avaient l’air d’aller bien, malgré la blessure du lounard et la peur que j’avais pu lire dans les yeux du loup. Je me reculai un petit peu, histoire de les avoir tous les deux dans mon champ de vision sans avoir à trop remuer la tête, qui me tournait encore un peu. Je les regardai et eut un sourire. Un sourire sincère, profond, né de mon intense soulagement et de ma joie. Deux sentiments qui me noyaient presque après tous ces évènements. Puis, la nervosité, la peur et le chagrin que j’avais éprouvés eurent raison de moi et j’éclatai d'un grand rire. Un rire nerveux, assurément, un rire pour évacuer la pression et la peur, un rire aux larmes qui fait fondre le chagrin et apaise le cœur. Un rire franc et contagieux, qui fait pétiller les yeux et remuer la queue. Un rire pour éloigner les ténèbres. Un rire de paix.

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MessageSujet: Re: S'égarer dans le brouillard permet de rencontrer des nouvelles personnes (PV Vitany et Courto) S'égarer dans le brouillard permet de rencontrer des nouvelles personnes (PV Vitany et Courto) EmptyMer 13 Juil - 14:09
Up ? :o
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MessageSujet: Re: S'égarer dans le brouillard permet de rencontrer des nouvelles personnes (PV Vitany et Courto) S'égarer dans le brouillard permet de rencontrer des nouvelles personnes (PV Vitany et Courto) EmptySam 23 Juil - 23:11
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MessageSujet: Re: S'égarer dans le brouillard permet de rencontrer des nouvelles personnes (PV Vitany et Courto) S'égarer dans le brouillard permet de rencontrer des nouvelles personnes (PV Vitany et Courto) EmptySam 14 Jan - 13:37
Vu que le forum vient de se remettre d'une longue inactivité, je relance un up.
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MessageSujet: Re: S'égarer dans le brouillard permet de rencontrer des nouvelles personnes (PV Vitany et Courto) S'égarer dans le brouillard permet de rencontrer des nouvelles personnes (PV Vitany et Courto) EmptyDim 15 Jan - 10:00
[Hors RP: Vu le message de Vitany, je crois que c'est la fin...]
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MessageSujet: Re: S'égarer dans le brouillard permet de rencontrer des nouvelles personnes (PV Vitany et Courto) S'égarer dans le brouillard permet de rencontrer des nouvelles personnes (PV Vitany et Courto) EmptyDim 15 Jan - 12:09
Ca marche, j'archive donc. :3
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MessageSujet: Re: S'égarer dans le brouillard permet de rencontrer des nouvelles personnes (PV Vitany et Courto) S'égarer dans le brouillard permet de rencontrer des nouvelles personnes (PV Vitany et Courto) EmptyDim 15 Jan - 18:42
Bah j'avais prévus de répondre... '^'
Désolée je suis tellement occupé en ce moment que j'ai pas eus le temps ! ><'
Donc on a finis ? ;w;
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MessageSujet: Re: S'égarer dans le brouillard permet de rencontrer des nouvelles personnes (PV Vitany et Courto) S'égarer dans le brouillard permet de rencontrer des nouvelles personnes (PV Vitany et Courto) EmptyMer 18 Jan - 13:52
À vous de voir ^^
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MessageSujet: Re: S'égarer dans le brouillard permet de rencontrer des nouvelles personnes (PV Vitany et Courto) S'égarer dans le brouillard permet de rencontrer des nouvelles personnes (PV Vitany et Courto) Empty
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