Qui êtes vous ?

• Espèce incarnée : Coyote
• Prénom : Neelshy
• Âge : 3 ans
• Sexe : Femelle
• Réside en : Amérique du Nord
• Statut : (sauvage ou domestiqué) Sauvage

Je ressemble à ...

Etant une coyote, je ressemble forcément à une coyote ! Non, sans rire, je suis un peu… « spéciale ». Pour commencer, je fais une taille moyenne, c’est à dire 50 cm au garrot. Je suis juchée sur de longues et fine pattes. Elles me permettent quand même de courir vite sur quelques mètres. Contrairement à mes autres congénères, je ne suis pas rachitique, même si cela n’a pas toujours était le cas... Mon pelage  est plutôt bouffant. Je suis grise pâle, qui tire sur le blanc et parfois le noir (sur mes épaules en fait). Mon museau est noir comme le charbon. Le bout de mon visage et le contour de mes yeux sont fauves. Comme mes pattes, le bout de ma queue et de ma queue. Le bout de mes pattes avant sont blanches, juste mes doigts. Mais ce qui fait ma différence, mon unicité, ce sont mes yeux. Au lieu d’être noir, marron ou ambre comme ceux de mes congénères, ils sont bleus. Bleus comme le ciel, bleus… comme la glace. Je porte aussi une sorte de petit bandana déchiré à ma patte avant droite. Il est bleu rayé avec la même couleur plus foncée et du violet. En résumé, si j’avais des yeux « normaux » je serai parmi les plus belle coyotes de mon espèce.

Je pense donc je suis ...

Moi ? Je suis lunatique. Un jour je pourrai bien t’accueillir et l’autre jour t’envoyer bouler. Je hais qu’on me marche sur les pattes ou avoir tords. Je suis pas une coyote avec des remords car j’en ai bien assez en trois ans et ça me suffit. Sinon, je peux aussi être d’une incroyable fidélité. Gare à ceux qui arrivent à conquérir mon cœur, car vous n’avez pas fini de m’entendre crapahuter derrière vous. Mais bon, pour cela il vous faudra du temps, beaucoup de temps ! Je ne suis pas aussi froussarde que le reste de ma race. Je n’hésiterai pas à sortir de jour, ni à chasser plus gros que moi. Un peu tête brûlée sur les bords ? Une autre chose que je déteste aussi : les loups. Ils m’ont ravi ce que j’ai de plus cher… à eux, ce n’est même pas la peine de m’approcher sous peine d’une morsure peut-être mal placée. De par mon « passé », je hais que l’on se moque de moi, de mon physique, de mes yeux, de ma manière de penser. Je peux devenir très méchante avec ces personnes. Avisez donc vos mots jeunes gens.

Tout commence par une histoire ...

Se souvenir est une sorte d’épreuve… je trouve mon passé douloureux… mais il y a doit bien y avoir un début. Et bien mon début à commencer en Amérique du Nord. Dans un territoire rocheux. Je suis la petite dernière d’une portée de quatre coyotes. Rien de bien palpitant me diriez-vous pour l’instant. C’est après que cela s’est gâté. Nous sommes des êtres plutôt solitaires, mais quand nous sommes en meute, c’est plutôt familial. Et bien c’est ce qui s’est produit pour moi. La précédente portée de mes parents n’avait pas encore quittée la tanière que je venais au monde. Nous étions donc une meute de sept coyotes. Très vite, mes frères et sœur se sont mis à me rabaisser. J’étais la plus petite, la plus grosse et la seule grise de la meute en plus d’avoir mes yeux bleus ciel. Ma famille adorait me comparer à un horrible loup. On ne fréquente pas les loups, nous les coyotes. Je m’effondrais souvent en larmes, incapable de répondre quoi que ce soit. Secrètement, j’espérais un matin me réveiller et devenir un loup gris. Pour clouer le bec de mes frères et sœurs. Mais mon aventure en a été toute autre. Le jour de mes un an, et donc de mon indépendance, j’ai quitté avec joie le cocon familial. Au lieu d’aller m’installer près d’eux, j’ai migré loin, très loin. Je ne pensais qu’à une chose, les fuir. Fuir ceux qui m’avaient rabaissé toute mon enfance. Je vivais au jour le jour, chassant ce que je pouvais sur mon passage et migrant que de nuit, à l’abri des regards. Le jour, je dormais, sous un rocher, où le soleil ne pouvait me trouver. J’étais encore une adolescente quand j’ai rencontré ce chien gris quelques mois plus tard dans une forêt. Il était vieux, plus maigre encore que moi et boiteux. J’ai d’abord voulu passer mon chemin, plus par peur. Cela faisait quelques temps que je n’avais pas eux de rapport social avec un animal en dehors de mes proies ou charognards. Mais quand je l’ai entendu gémir et me demander de l’aide, je suis retournée sur mes pas pour aller l’aider. Je l’ai emmené près d’un petit lac tandis qu’il était à moitié inconscient. Je l’ai laissé le temps d’aller lui attraper du petit gibier. Quand je suis revenue à ses côtés, il avait la tête dans l’eau, en train de boire. Dès qu’il a vu la proie, il a sauté dessus pour la manger goulument. Il m’a alors demandé :

« Comment t’appelles-tu ma chère sauveuse… louve ?
-Neelshy et je suis une coyote », lui ai-je répondu.

Depuis cette question, lui et moi ne nous sommes jamais séparés. O’kla, car ce fut son nom, était un chien à l’apparence de loup. Il vivait avec des humains jusqu’à ce que ceux-ci l’abandonne. Tout ce qu’il lui reste d’eux, c’est un bandana qu’il portait autour du cou. O’kla était un chien qui savait beaucoup de choses. Aussi bien sur les humains, que sur la nature. Même s’il n’avait jamais pu le voir de ses yeux, il savait les dangers de certaines plantes. Comment attraper facilement le gibier ect. Tout ce que je sais aujourd’hui, c’est de ce vieux chien sage que je l’ai tiré. On a passé un bout de temps ensembles. Il a soigné les blessures de mon passé et m’a prouvé à quel point mon physique n’était pas important. Ni même la couleur de mes yeux. O’kla m’a montré ce qu’était la vraie liberté, lui qui avait toujours eu des chaînes. Avec lui, j’ai pris confiance en moi et je suis devenue presque ce que je suis aujourd’hui. En un plus sociable en fait. En fait, ce qui avait créé cette formidable amitié, c’était notre ressemble non appartenance avec les loups. Lui, comme moi voulions de tout notre cœur en devenir un. Même si l’on sait que cela n’arrivera jamais. Mais c’était jusqu’au jour où tout a basculé.

Je m’en souviens comme si c’était hier. Nous étions proche du lac où j’ai rencontré O’kla la première fois. Il pleuvait sur la forêt où nous vivions. Nous nous sommes réveillés encerclés par des loups gris. Ils nous ont prit de haut, discriminés. Et ils nous ont accusés de voler le gibier de leurs terres. Eux qui n’avaient pas foulé leur soient disant « terre » depuis plus d’un an. Les mots ont vite dégénéré et nous sommes venus aux crocs et aux griffes. Ils étaient bien plus forts en nombre que nous. Jusqu’à ce O’kla saute par-dessus mon corps pour se mettre dans un de mes angles de morts. Un hurlement a alors déchiré mes oreilles. J’ai à peine eu le temps de voir les crocs du loup partir de son coup qu’il était déjà raide mort à mes pattes. Tout contents, après quelques piques et menaces, les loups sont partis, à peine égratignés. J’ai pleuré toutes les larmes de mon corps. Je venais de perdre la seule chose qui m’avait fait vibrer, mon seul ami. Il était tout pour moi, et ce que nous rêvions de devenir nous à briser ce rêve en mille éclats. Eclats, de cœur, éclats de sang, éclats de vie. Mon passé a refait surface d’un coup et je me suis morfondue pendant longtemps à ses côtés. Trempée, toutes les larmes de mon corps ruisselant  à mes côtés. C’est alors que j’ai pris une décision. Ne plus jamais me laisser marcher sur les pattes, et être fière de ce que je suis. Et aussi de faire payer le crime de la mort de O’kla à tous les loups que je croiserai. En symbole à ce funeste jour, j’ai déchiré une partie du bandana de O’kla, mon seul ami… et je l’ai attaché comme j’ai pu à ma patte avant droite. Il est tout le vestige de mon passé. Moi qui vis désormais au jour le jour… l’année à passée, je suis désormais une « adulte ». Bien que j’habite en Amérique du Nord, je vaque partout rencontrant de nouvelles choses. Et je fais en sorte d’en apprendre le plus possible ! Comme O’kla avant moi. Je n’ai encore jamais vu d’humains, mais ils me tardent d’en voir… eux qui se sont autodétruit…  qu’ils sont bêtes… . J’oriente mon regard vers l’horizon, pleine de vie, avec la mémoire d’O’kla attaché à ma patte. Voulant parcourir le monde de mes pattes tant que je vis.

J’oriente mon regard vers l’horizon, pleine de vie, avec la mémoire d’O’kla attaché à ma patte. Voulant parcourir le monde de mes pattes tant que je vis. La liberté que j'ai trouvé au près de mon ami est l'unicité ainsi que la connaissance. Je veux suivre ses pas, tout en le vengeant. Car de vieux Indiens ont dit que les coyotes étaient le mal absolut. Je ferai en sorte qu'ils ne se soient pas trompés...

Derrière l'écran

ஐ Ton puf/surnom sur internet: Flash ou Nashira ஐ Comment-as-tu connu le forum : C’est pas vous qui demandez un parto avec Felinae XD ? ஐ Fréquence de connexion: Souvent je pense… l’avenir nous le dire ^^ ! ஐ Crédit de tes images (ex: DeviantArt, Tumblr...) : Du fait maison ou google image ! ஐ Compte multiple ou petit nouveau ? : P’tite nouvelle ஐ Autre chose ? : J’aime beaucoup le contexte ^^ ! Questionnaire Dévoré par une hamster-unicorn sauvage.